SUJET : Namibie encore, Namibie autrement?

Le soleil change tout !!
La troisième du dernier message est tellement belle que je n'en trouve pas mes émoticones !
Et aussi la quatrième du #39513

j'étais un peu frustré ne voir toutes ces belles lignes trop éclairées

Nous, ce qui nous a frustrés, ce sont surtout les traces de pas partout qui de plus entraînent des coulées de sable bien disgracieuses. Quel dommage ! Le parc pourrait n'autoriser la montée pour la vue que sur certaines dunes...

PS ton dernier message est en double.

Après un excellent petit déjeuner, l'heure est à faire les valises pour l'étape suivante. Et une dernière chance de photo de cette individu à plume qui depuis notre arrivée joue à cache-cache.
La photo n'est pas géniale



Nous prenons la direction sud, destination Namib rand. Une courte étape, heureusement car la piste est assez mauvaise.



Quelques paysages empierrés pour changer



Nous arrivons vers midi au point de départ du Tok Tokkie trail. Nos prochaine 48h vont se faire à pied dans le parc du Namib Rand.
En attendant nos co randonneur, je fais le tour du propriétaire et il y a quelques piafs.
Dont le fiscaliste qui est en train de rendre le trop perçu...

Merci Catherine, la lumière est essentielle.

Nous, ce qui nous a frustrés, ce sont surtout les traces de pas partout

Nous n'avons pas ressenti cette impression de traces partout. Il faut dire que nous sommes partis plus tôt. Nous étions les 6ieme et 7ieme à prendre la crête principale en direction de Big Daddy et les crêtes étaient remises à neuf par le vent. Ce n'était pas le cas en bas des dunes.

Je fais le tour des piafous





Nos compagnons de rando sont arrivés, nous serons 6 : un couple d'allemands, un couple franco-suisse et nous. Sebastian nous conduira, un grand costaud qui parle l'anglais lentement et facile à comprendre, cool!

Nous commençons notre tour par la visite des installations d'une ONG qui accueille les écoles en leur enseignant les bonnes pratiques durables comme l'économie de l'eau et l'utilisation de four solaire.

Et nous voilà partis pour une première mise en jambe.

Le théâtre des opérations : quelques montagnes séparées par des zones dunaires pas très hautes.



Christine suivi de Sebastian dans le sable bien rouge.



Il y a aussi quelques bestioles. Pas certain de l'identification.

'soir Mime,

Je continue ma lecture tranquille de ton récit qui, décidément, complète merveilleusement bien celui de Catherine et Bernard

J'ai trouvé la sortie nocturne très intéressante, particulièrement l'observation du 148 Engoulevent musicien, jolie rencontre !

Epupa Camp, de biens jolis paysages là!
Et puis vous avez fait de belles rencontres pendant vos balades.

mime écrit: Comme les nuages noirs semble nous éviter, nous restons contemplatifs devant ce paysage. Il faut parfois un peu de chance pour être au bon endroit au bon moment.

Et pour bien finir la journée, de la terrasse du camp, le coucher de soleil n'est pas mal non plus.

Superbe!

La rencontre nocturne avec les proc-épics est top et ensuite, 189-192, très belle moisson matinale avec le 500 !

Merci pour tout ça!

En changeant les 4 roues motrices par nos 2 jambes, il ne faudra pas s'attendre au big five, l'organisation a sans doute choisi cette région en connaissance de cause.

La bestiole la plus commune dans ce milieu et pas trop farouche est l'oryx, nous le verrons régulièrement.



Nous sommes sur le TokTokkie trail. Il doit son nom à une famille de scarabées capteurs de brouillard (fog fog basking beetles in english). Et cela tombe bien, il y en a quelques uns qui détalent sous nos pas. Le plus difficile est de les trouver à l'arrêt. Leurs longues pattes arrière servent à se mettre en position de captage.
Je n'ai pas trouvé le nom français.



Un peu plus loin, un bousier est en pleine action. Je n'ai pas la sous-espèce.



Au dessus du sentier un bel immeuble pour républicains.



Cela fait deux heures que l'on marche, un oryx nous snobe, occupé qu'il est à brouter avant la nuit.

Au creux d'une dune, le camp où nous passerons la nuit apparait. L'organisation semble être au top.

Habituellement je ne présente pas les lodges et autres. Cette fois je déroge à la règle. Une vue d'ensemble avec la cuisine au centre



La table est déjà dressée.



La désert suite comme dirait Sebastian, est parfaitement ordonnée.nos sacs sont en place et nous pouvons évaluer la literie.





Vous l'aurez remarqué, la taille de la suite se mesure en hectares.

La douche est fonctionnelle et on ne se fait pas prier.

Si l'on passait aux choses sérieuses, le bar est ouvert, je dirais même grand ouvert



la vue est pas mal



et le service impeccable



La nuit tombe vite et nous dînons après le coucher de soleil. Un renard du cap viendra renifler autour de la cuisine, je n'ai pas mon matériel photo sous la main. Il repart très vite car la cuisine est parfaitement rangée. Sebastian nous explique qu'il ne faut absolument rien laisser à portée de croc sous peine d'être harcelé par toutes les bestioles qui rodent dans les parages.

la vue est pas mal

C'est le moins qu'on puisse dire ! La vue est magnifique !
Le rêve : une chambre en plein air, c'est génial. Mais la nuit a été certainement froide ?
Une belle expérience.

La nuit a été excellente, le duvet était parfait chaud et douillet. Je me souviens d'avoir ouvert un œil entre 2h et 3h du matin, le ciel étoilé était exceptionnel.

Il a fallu mettre toutes les affaires à l'abri des petites bêtes.



Lever à 5h30, un café chaud nous est servi histoire d'apprécier un peu plus le lever du soleil.



La faune locale est déjà sur pied.





Un petit déjeuner royal est servi sous le soleil qui réchauffe déjà, sauf Sebastian qui a gardé polaire et bonnet....

Merci Alex pour ta lecture en décalée, les porcs-épics sont déjà loin.

Le rêve : une chambre en plein air, c'est génial. Mais la nuit a été certainement froide ?

Non, nous n'avons pas eu froid, le duvet était parfait. Nous étions tard dans la saison, le 17 novembre, les températures diurnes sont bien chaudes, supérieures à 30°C et les températures nocturnes montent aussi.

Prêt pour une journée de rando.



La troupe s'enfonce dans le "horse shoe" nom que donne Sebastian aux montagne en forme de fer à cheval qui nous entourent.



Sebastian nous fait une belle démonstration de la présence du fer dans les dunes. Il récupère les particules métalliques avec un gros aimant pour écrire la date sur le sable. C'est l'anniversaire de Christine, joli souvenir.

Au fond du Horse shoe, le sable a laissé la place au pierrier. Il faut monter par un chemin à peine marqué pour passer un col.

Nous retrouvons un arbre aux carquois (Aloidendron dichotomum) sur la crête avant d'atteindre le col.





Nous sommes attendus, les habitants à plumes du coin espère quelques miettes.

Le gris clair serait en plumage nuptial. Beaucoup de variations entre le noir et le blanc chez cette espèce.
.

Après une petite pause, nous passons le col. Il commence à faire bien chaud.
En bas, dans la plaine, un petit groupe de zèbres broute les rares brins d'herbe desséchés.







Les champs de pierres alterne avec le sable





Sur cette dernière photo, on devine un cercle avec aucune végétation à l'intérieur. C'est un "Fairy Circle", un mystère de la nature. Les scientifiques n'ont pas de réponse à cette absence totale de végétation. Ces cercles existent sur une bande étroite à environ 160km (100 miles) de la côte entre le sud de l'Angola et le nord de la province du Cap soit environ 2400 km. Les australiens en auraient signalé dans la région de Pilbara à une centaine de km du parc national de Karijini (Ceux qui ont suivi mon carnet australien s'en souviennent certainement. C'est par ici le Karijini

Il est midi, il fait très chaud. Dans l'équipe on se demande où on va pouvoir trouver un coin d'ombre pour le pique-nique, les arbres se font rares et quand il y en a, ils sont maigrelets. L'organisation a tout prévu, un petit camp est monté avec un auvent, des transat, des boissons fraiches, des sandwiches, et même des toilettes à l'écart...



Nous allons passer les heures chaudes à l'ombre. Les républicains sociaux se jettent sur le peu d'eau que Sebastian leur a laissé, le traquet montagnard aussi.





Des petits lézards qui me sont inconnus circulent entre nos pattes



Pendant la sieste, un groupe de zèbres passe à quelques dizaines de mètres.

En fin d'après-midi, quand le thermomètre est revenu à des valeurs propres à la marche, nous prenons le chemin à travers de petites dunes de sable bien rouge. Les oryx servent de bornes kilomètriques.







Vers 18h nous arrivons au camp, copie conforme de celui de la veille.



Le toktokkie est présent, tout est conforme.