SUJET : Namibie encore, Namibie autrement?

La 285 et son zigzag de cormorans
Les dunes ! Les deux dernières du #39395 ! Un petit air de Paris-Dakar

Une plante qui pousse allègrement dans le sable et donne des fruits aussi gros que des melons. (pour l'instant je n'ai pas retouvé le nom)

Tu as la réponse dans le carnet du sable (c'est d'actualité) et des cailloux , en gros Acanthosicyps corrida quel nom j'ai un soupçon...
Je crois qu'en fait c'est Acanthosicyps horridus et que c'est encore une fois le correcteur orthographique de Bernard qui a frappé

Merci Bernard, Catherine, Patrice de votre passage

Tu as la réponse dans le carnet du sable (c'est d'actualité) et des cailloux

Suis-je bête, j'ai la bible de la région sous la main!

D'accord avec toi, Catherine, la 285 m'impressionne. La mer nourrit tout ce beau monde gracieusement. D'ailleurs, les pêcheurs n'aiment pas trop.

Bernard, tu es un peu sévère, rappelle-toi des photos de flamants sur fond de dunes, elles sont surlecutantes aussi...

Cette belle journée n'est pas finie. Le 500 se languit au fond du sac, le lodge est tout près de la lagune et j'ai plus d'une heure avant la tombée de la nuit. Je repars donc pour un petit safari en direction des mines de sel. La faune à plume est très active avant l'obscurité

Et cette fois aucune difficulté dans l'identification des piafs.

Toujours de vielles connaissances









Et l'inévitable gravelot? Ben non, c'est son cousin l'élégant

Revoilà les Famants roses, jeune isolé ou vieux en groupe

Sur la route du retour, je retrouve les mêmes évidemment...







Et pour clore cette étape maritime richement dotée, celui qui avait ouvert le bal

Ce matin direction Sossusvlei et ses dunes mondialement connues. En quittant la côte, la brume s'estompe très rapidement pour laisser place à un ciel totalement bleu. Le thermomètre grimpe très rapidement.
Petit arrêt sur une aire de repos qui a un air de déjà vu. Les "arbres aux carquois" ou "faux dragonniers" (Aloidendron dichotomum) sont toujours à leur poste, vous trouverez une description bien documentée ICI.





La plaine à l'infinie laisse place à une zone géologiquement plus perturbée où la faune peut trouver quelques abris.

Nous retrouvons la plaine infinie où seule les lignes virtuelles donnent un peu de relief.



Ne pas se laisser emballer par la rectitude de la route. Au loin, un accident (tonneaux) nous rappelle que la piste doit être prise avec ménagement et concentration...



Les oryx sont-ils sauvage où d'élevage. Ce qui est certain, il ne sont pas du bon côté de la clôture.

Passage et arrêt obligatoire à Solitaire pour faire le plein de la voiture et de ses occupants. Pour nous, comme souvent durant ce voyage, ce sera quelques petits encas et de l'eau, conduite oblige.

Arrêt obligatoire également pour la décoration du village







Encore une centaine de kilomètres de piste et nous arrivons à l'entrée du parc national à Sesriem. Nous passons les formalités avant de nous installer dans notre lodge à l'intérieur du parc.
C'est une demande de ma part. Le lodge est géré par le NWR (Namibia wildlife resorts) comme bon nombre d'établissements dans les parc nationaux, Etosha entre autre. Tourmaline n'aime pas trop le NWR. Et pourtant le Sossus Dune Lodge est idéalement placé à l'intérieur du parc quelque part entre le Sesriem Canyon et Elim Dune pour ceux qui connaissent. Lodge spacieux, restaurant excellent en teraase, personnel souriant : tout bien...

Quelle belle palette d'oiseaux côtiers, chevaliers et pluviers sont top

Les paysages sont toujours aussi sublimes, j'aime beaucoup ce petit relief avec les quelques arbres qui tentent d'y survivre, belle découverte aussi pour moi de ces faux-dragonnier, une plante extraordinaire dans ce désert qui me fait un peu penser aux Joshua tree dans le parc éponyme où l'aridité comme le minéral semblent être les maîtres-mots

Merci du voyage

La fin de journée approche, l'occasion d'aller goûter le sable de la vallée à Elim.

Rouge à souhait, souple sous la chaussure, excellent









Après le coucher de soleil et le dîner, il y a encore des photos à faire de la terrasse du lodge

Quel ciel de folie

Merveilleux paysages et le ciel namibien est extraordinaire
Et la couleur du sable

Pour le ciel, j'ai fait des progrès car en Atacama, réputée pour ses ciels étoilés, je me suis planté. Un truc que j'ignorais sur certains objectifs, il ne faut pas mettre la mise au point sur l'infini mais un peu avant.

Patrice, les paysages n'étaient qu'une mise en bouche, la journée qui se profile, tu dois le savoir, va monter d'un cran, voire plus...
La nuit fût courte, lever à 4h du matin. Le lodge nous offre le café une "breakfast box" pour le départ à 4h45. Le fait d'être à l'intérieur du parc, il n'y a pas besoin d'attendre l'ouverture des portes qui se fait au lever du soleil.
Le lever du soleil, nous le verrons de la navette qui assure le transport sur 5 derniers kilomètres de piste sableuse.Nous ne prenons pas le risque de l'ensablement qui nous ferait perdre le bénéfice de l'arrivée matinale.



A 6h nous sommes à pied d'oeuvre,



Objectif, ballade sur les lignes de crêtes. Nous sommes parmi les premiers.



En s'élevant quelque peu, la Deadvlei (vallée de la mort) se dévoile sous nos yeux.

Nous sommes dans une mer un océan de sable avec des déferlantes un peu partout.

Le soleil qui se lève (très vite), met en relief cet océan. Il est 6h30.







La Deadvlei s’illumine également, dévoilant un soupçon de verdure dans cette sécheresse extrême. Il n'y a pas eu de pluie significative depuis 2014!



Les lits ruisseaux ne doivent pas voir l'eau couler bien longtemps.