SUJET : Namibie encore, Namibie autrement?

Il y a du monde à plume et du beau monde



Cette fois, j'ai le 500 et de très bonnes conditions pour prendre le perroquet de Ruppëll.





Et toujours mon hypothétique tisserin

Après le petit déjeuner, nous partons avec Marius visiter le village Himba voisin.
Lorsque j'ai concocté le voyage, je n'avais pas prévu de visiter un village Himba pour les raisons évoquées notamment par Dietmar (voyeurisme, respect,...). Quand Tourmaline m'a proposé le Camp Aussicht, j'ai trouvé de nombreux avis positifs sur les visites organisées par Marius.
Je n'ai pas été déçu car en étant leur voisin depuis presque 30ans, Marius les connait bien. Il parle d'ailleurs leur langue ce qui a permis quelques échanges. Mais, il est pessimiste sur l'avenir des Himbas. Le passage à la vie moderne est trop rapide, en 2 générations ils sont passés de l'autarcie dans le bush au téléphone mobile, l'école et l'argent. Les jeunes perdent leurs repères après l'école et ne veulent plus retourner au village alors qu'il n'y a pas de travail pour eux. Si on ajoute l'alcool, la prostitution et le SIDA cela devient catastrophique.

Le village n'est plus aussi traditionnel avec des toits de tôle qui résistent mieux que les huttes traditionnelles. Marius nous explique que la Communauté Européenne a installé des toilettes en tôle qui servent en fait de placard de rangement alors que l'eau courante n'arrive pas au village. Il faut faire 2 km pour aller la chercher...



Marius et Christine devant une petite maison et en arrière plan la toilette toute neuve.



Dans le village il n'y a que des femmes et des jeunes enfants, les enfants d'âge scolaire sont à l'école.



Les premiers contacts se font en douceur avec un peu de curiosité de chaque côté. L'accès aux soins est le progrès le plus tangible. En particulier, les accouchements peuvent se faire à la "clinic" du village voisin. Comme les femmes ont beaucoup d'enfants c'est important.

Depuis toujours, les femmes Himba s'enduisent le corps et les cheveux d'une poudre minérale et de beurre, ce qui leur donne un teinte rouge. Tout est codifié dans leur apparence, mariée, nombre d'enfants,...
Mais le téléphone mobile s'est insinué dans la tradition



Elles s'enduisent le corps tous les 2 ou 3 jours. Elles ne se lavent pas avec de l'eau, mais purifient leur peau avec la fumée de plantes aromatiques placées sur des braises. Et cela semble efficace, elles ont une peau de bébé.



La nouvelle génération suis de moins en moins le modèle traditionnel. Marius pense que d'ici quelques années, seul le tourisme maintiendra en semblant de tradition.



Dans cette région, les Himba cohabitent avec les femmes hereros qui sont particulièrement bien habillées. Ces 2 ethnies ont les mêmes origines, les colons allemand ne voulant pas voir leur nudité les ont habillées et elles sont bien couvertes de la tête aux pieds.

La matinée est passé très vite. Les relations sont devenues plus faciles. Dès que l'on montrait les photos sur l'écran elles éclataient de rire ou faisait un "oh" d'admiration...
Pour nous remercier, car Marius leur laisse des sacs de farine et un peu d'argent, elles se sont mises à danser avec beaucoup de plaisir.

Bonjour Michel,

Je tenais à achever ma remontada du carnet de Catherine et Bernard avant d'entamer ma remontada du ton carnet namibien à toi
Et je ne suis pas déçu!

Quelle superbe entrée en matière!
La diversité et la qualité des clichés en première page est époustouflante.

Le lépoard en 32 et suivantes et j'aodre la superbe ambiance de fin de journée sur la photo suivante

La rencontre avec le guépard en 37 et suivantes, dommage en effet qu'ils ne soient pas en liberté, mais on comprend bien le but de la démarche et j'apprécie le côté éducatif, c'est essentiel pour l'avenir de l'espèce.

Et pour finir, mention spéciale pour la hyène en 47, quel molosse !

Une superbe entrée en matière du carnet et tes clichés sont magnifiques!

Merci pour le partage


Alex

C'est moi qui te (on ne se connait pas, je te tutoye, les amis de mes amis etc...) remercie pour ce long rapport très enthousiaste (belge) et pourtant la concurrence est rude

Revenons à nos moutons piafous

Ils sont toujours actifs autour de la terrasse. J'installe le gros matos pour une longue séance.

Un petit nouveau



La vedette du quartier sous toutes les coutures, même un gros plan comme Bernard les aime...

Une palette de déjà vu sur un fond pastel vert tendre improbable dans cet environnement

Encore des images fabuleuses, les oiseaux sont un régals et les porc-épics si sympas avec leur tête punkée

Génial d'avoir pu visiter une mine, les chauves-souris en sont les habitantes les plus sympas Celle que tu nous montre me semble être une Nyctère d’Égypte (Nycteris thebaica) reconnaissable à ses oreilles immenses et à sa face sans feuille.

Merci pour le voyage, c'est un grand plaisir de te suivre dans ce carnet

Merci Romain, la chauve souris correspond tout à fait à la Nyctère d’Égypte. La mise à jour est faite.

Merci pour le voyage, c'est un grand plaisir de te suivre dans ce carnet

Le plaisir est pour moi.

Les Inséparables se sont rapprochés. Ils portent très bien leur nom, surtout la version anglaise.





Pour finir, une photo d'ambiance dans cette zone aride.



Et à 20h, revoilà les porcs-épics, ils ne sont que trois ce soir.

J'aime toujours autant les porcs-épics ! Et trop mignons les inséparables se bécotant ! Et je ne peux oublier le gros plan du Monteiro !

Nous quittons cet endroit paisible. Direction plein sud, vers des régions de plus en plus arides. Alors un point d'eau naturel devient un site remarquable.
Petit détour vers les chutes d'Ongongo, un endroit surprenant.



Au bord de la mare quelques libellules virvoltent



En reprenant la route vers le sud, je garde un oeil sur la campagne rocailleuse. L'ombre des arbres peut être un refuge pour quelques piafs.

Les paysages changent de plus en plus montagneux, de plus en plus rouge, superbe...





Nous nous installons dans notre lodge à Palmwag. Un éléphant solitaire vient chercher un peu d'herbe à manger. Apparemment il est familier des lieux.

Tellement familier, qu'il termine sa quête d'herbe tendre et toujours plus verte dans le jardin des voisins.



Après 16 h nous partons pour un game drive dans la concession, une des plus grandes concession au monde. Nous sommes 5 français à bord, partis pour 3 heures de 4x4. Nous avons été secoués pendant les 3 heures, (j'avais du mal à tenir mon matos sur les genoux) pour ne quasiment rien voir Au bout d'une heure et demie un oryx, 30 minutes plus tard quelques girafes et oryx.