SUJET : Namibie encore, Namibie autrement?

Je n'ai pas osé prendre le 500 pour cette balade de 3 h. Dommage, car avec les guêpiers nains et celui qui va venir c'eût été hautement préférable





Après les plumes, les poils à rayure



La balade se poursuit dans un environnement des plus agréables : ombragé, humide et beau...

La haut des cris stridents attirent notre attention, j'ai du mal à le dénicher même avec les indications du guide



Plus bas nettement moins bruyant



Les arbres n'ont pas besoin d'aller puiser l'eau en profondeur



Il est temps de rebrousser chemin, comme la bande de verdure n'est pas très large, nous reprenons le même chemin pour le retour. Et l'on trouve encore d'autres espèces.

Le perroquet est dans de meilleures disposition sur le retour



Un Agama sans nom français (merci Dietmar)



Le suivant est resté inconnu pour moi, il faut dire que la photo n'est pas géniale...



En rentrant au camp, la police aux frontière est toujours à son poste

Toutes tes photos me rappellent de très bons souvenirs à Epupa Merci du voyage !

L'Agame des colons ne descend pas jusqu'en Afrique australe. Celui-ci doit être un Agama planiceps (Namibian Rock Agama, sans nom connu en français) dont le mâle ressemble beaucoup à l'Agame des colons, avec sa tête et sa queue orange vif.

Pour l'inconnu de la 172, je pense que c'est un Gonolek à ventre blanc (Laniarius bicolor) dont l'aire de répartition descend précisément jusqu'à Epupa, et pas plus bas !.

Superbe balade nocturne, avec renard, engoulevent et lièvre sauteur, superbe balade dans les chutes. Et sois rassuré, Michel, on ne te confond nullement avec un baobab. Si l’on fait preuve d’un minimum d’attention, œuf corse.

Merci Dietmar pour les infos, la mise à jour est faite. C'est super d'avoir des experts de la région.

Après midi relax au bord de la rivière. Allongé sur un transat, quelques piafous me titillent. En particulier, sur la passerelle qui permet de rejoindre un îlot il y a un couple de guêpiers nains qui chassent les petits insectes au dessus de l'eau. J'ai bien tenté de les prendre en vol, mais ils partent trop vite...



De l'autre côté de la passerelle



Et un très proche voisin



En fin d'après-midi l'orage monte au-dessus des collines angolaises. Les lumières sont prometteuses. Nous retournons vers les chutes et prenons de la hauteur.

Comme les nuages noirs semble nous éviter, nous restons contemplatifs devant ce paysage. Il faut parfois un peu de chance pour être au bon endroit au bon moment.









Et pour bien finir la journée, de la terrasse du camp, le coucher de soleil n'est pas mal non plus.

Le lendemain matin, avant le petit dej, je repars sur l'îlot. Celui que j'avais vu de loin la veille est à nouveau là. Ils ont leurs habitudes...





Cette fois avec le 500, il est plus facile de capter la faune angolaise voire la faune égyptienne, super le télé




Il nous faut quitter ce havre pour reprendre la piste et la poussière



Quelques rares arrêts piafs, car la piste ne se prête pas à la distraction

Une halte à Opuwo pour le plein de gasoil, d'eau, etc... et nous poursuivons notre piste vers le sud.



Aussicht Camp, notre prochaine étape n'est plus qu'à 5 km, il faudra 1/2 h pour les parcourir. Pour passer le temps, Marius, le propriétaire du camp, a accroché quelques panneaux. Je me souviens de 2 : "There is no speed limit" "The road will be tarred next week" .
Cette étape nous a été conseillée par l'agence Tourmaline en la décrivant comme rustique mais appréciée par la grande majorité des voyageurs.

Nous arrivons sur un promontoire rocheux, sur lequel le lodge a été bâti, nous sommes au milieu de nulle part.
La vue du lodge



En nous installant dans les chambres, il y a un truc qui n'échappe pas au wilipien et qui n'était pas annoncé ni prévu, il y a plein d'oiseaux dans les arbres alentours.

A commencer par les calaos



et des passereaux

Les photos des chutes sous ce ciel d'orage sont somptueuses
Tu as fait une bonne photo du calao, nous n'avons pas eu la chance de le voir à découvert. Ce camp semble décidément un bon choix, dans cet environnement la présence humaine, et donc l'eau, sont un puissant aimant pour la présence à plumes.

la présence humaine, et donc l'eau, sont un puissant aimant pour la présence à plumes

Bien vu, Catherine. Dans l'arbre vert de la photo précédent la 181, il y a un petit bassin alimenté en eau, un tout petit bassin car ici l'eau est rare. (pour la douche, nous avons droit à 1/2 seau d'eau). De plus, les restes de cuisine et/ou de la polenta sont mis à disposition des animaux et les oiseaux en particulier qui ne s'en privent pas.

Le piaf qui vient m'a posé quelques soucis d'identification. Peut être un plumage intermédiaire. Je mise une petite pièce de 1$ namibien (pas plus)



Ce couple est bien plus facile



Marius s'est installé ici, il y a une trentaine d'année pour exploiter un filon de dioptase une pierre semi-précieuse. Il ne le fait plus maintenant. Une amie de Marius nous conduit pour une visite de la mine située juste en dessous le lodge. Sur la première photo on devine un bâtiment. Nous montons le long d'un torrent de diamants dioptase.

Un peu plus haut nous pénétrons dans la première galerie, la seconde est fermée car trop dangereuse.





Quelques spécialistes des chiroptères doivent se dire, grotte égal chauves-souris, ils ont parfaitement raison. Mon ignorance sur ces mammifères ne m'a pas permis de les identifier.

Les lumières de tes paysages sont effectivement splendides, nous n'avons pas eu les mêmes, à pourtant seulement deux semaines d'écart. Monteiro, le calao là-haut est top.

Novembre est le début du commencement de la saison des pluies. Dans le nord, nous avons eu de très beaux ciel d'orage. La contrepartie des premières pluies est la dispersion des animaux.

La journée se termine doucement toujours dans de belles lumières.





Nous dînons de bonne heure avec un couple de jeunes touristes français et une amie suisse de Marius. Une fois n'est pas coutume, le français a remplacé l'anglais. Vers 20h, on nous demande de passer sur la terrasse et de prendre un appareil photo.
Nouvelle surprise, tous les soirs vers 20h un groupe de porcs-épics vient prendre la place des oiseaux. Ils mangent la même chose. Ils arrivent tranquillement en roulant des épines en nous ignorants. Ce soir, il y en aura 6 en même temps...

Le lendemain à l'heure du petit déjeuner je m'installe avec le matos. (500mm sur trépied). Les oiseaux sont toujours plus actif le matin, n'est-ce pas!
Et il y a du monde.





Toujours impossible de connaitre le grade du choucador...