SUJET : Retour en Tanzanie, spécial confinement

Belles ambiances afriquaines.
Magnifique, "l’accolade" des girafes.

Merci Michel


Nous longeons maintenant la forêt, en nous rapprochant de la colline de Matiti qui culmine avec ses deux petits sommets à une centaine de mètres au dessus de la plaine. Au pied d'un acacia nous repérons deux guépards couchés à l'ombre. Quelques dizaines de mètres plus loin, la carcasse d'un gnou que d'autres vautours nettoient. Les deux guépards sont magnifiques, en pleine santé et le ventre plein.
Nous décidons de sauter le déjeuner pour éviter de rentrer au camp. En début d'après-midi, le vent balaye la plaine, les guépards sont assaillis par les mouches qui les agacent et ont du mal à digérer leur festin. Ils respirent vite, la gueule entrouverte. La chaleur est suffocante. Il y a beaucoup de mouches, elles suivent les troupeaux de zèbres, gnous et buffles.

Pendant ce temps, les vautours et les marabouts s'acharnent à grands cris sur la carcasse du gnou. Ils arrivent en roulant les mécaniques pour se mêler à la bagarre. Les marabouts tournent autour d'eux de leur pas hésitant et saccadé.







Nous restons là jusqu'en fin d'après-midi. Au loin la pluie monte le long de la plaine depuis les montagnes du cratère.

Nous arrivons au camp et allons prendre une douche chaude pour nous décrasser car nous sommes couverts de poussière de la tête aux pieds.
Une fois dépoussiérés, propres, frais et détendus, le staff nous apporte un thé et un café. Nous sommes vraiment comme des pachas ! Nous profitons aussi de ce moment de calme devant la tente retracer la journée écoulé et parler du programme du lendemain. Nous faisons quelques photos du paysage autour de nous. C'est un moment très agréable. Cette région est fabuleuse.

Comme disait mon arrière grand mère ! c'est de la bel ouvrage !
De beaux portraits, de magnifiques paysages.
Merci de partager toutes ces merveilles !

Patrice et Véronique, votre carnet va finir par me faire aimer le confinement ! Merci, merci et merci !

Que ça fait du bien de se retrouver plongés en Afrique avec toi. Pas seulement pour les animaux, mais aussi pour les paysages et les ambiances. On s'y croirait dans tes photos de couchers soleils, avec l'obscurité qui tombe, on sent l'air qui se rafraîchit, le feu qui réchauffe, on entend monter les bruits nocturnes...

Tes photos noir et blanc sont particulièrement bien choisies et tu sais leur donner un caractère bien expressif. Les portraits des Eléphants, surtout la 27 avec son oeil brillant

Génial les guépards, et quelle scène ça a du être !!

Merci de nous la partager

Merci à vous les amis

Pour terminer sur cette journée, une petite dernière au coucher du soleil :






Après un petit-déjeuner composé comme tous les matins de fruits frais (mangues, ananas) et d'un café lyophilisé au fort goût de fumée, nous voilà partis pour une nouvelle journée.
Nous sillonnons les sous-bois. Notre première rencontre ce jour-là sera celle d'une famille d'otocyons profitant de l'air doux du matin.

Nous traversons entièrement la forêt pour revenir vers la plaine.

Dans la matinée, nous apercevons trois guépards au loin. Ils marchent en formation à proximité d'un troupeau de gazelles de Thompson. Nous les suivons à distance un long moment. L'un d'eux marche en tête, les deux autres, probablement ses frères, restent derrière lui, à distance. Ils forment un grand triangle. Cette disposition de leur coalition laisse supposer qu'ils sont en chasse et qu'ils ont adopté une tactique particulière. De là où nous nous trouvons, on dirait une flèche qui avance. Celui qui est devant les deux autres est le plus grand, le plus athlétique. Régulièrement il regarde rapidement en arrière pour surveiller la position des deux autres.

Soudain, il débusque un bébé gazelle complètement caché dans les herbes et la poursuite qui s'en suit se déroule sous nos yeux à une vitesse fulgurante !

Je ne peux pas m'empêcher de vous poster les photos de cette chasse : mais, et nous nous en excusons, la lumière est exécrable, les images sont parfois floues (tout s'est passé si vite que l'effet de surprise et la fulgurance de la scène nous ont déstabilisés). L'intérêt des images suivantes est dans la beauté et l'élégance, la rapidité et la technique de la chasse des guépards.









La petite gazelle, poursuivie à une allure incroyable, multiplie les virages.

Mais en quelques secondes les trois guépards fondent sur elle, refermant leur étau.
Nous restons là, à les regarder manger. La vie, la mort, le drame s'est joué en une poignée de secondes.









Une fois le repas terminé ils repartent, dans la même position triangulaire. Ce repas n'a pas été suffisant pour les rassasier et ils vont continuer à chasser. Nous les suivons à nouveau, de loin, mais ils finissent par s'éloigner du troupeau des gazelles.

C'est toujours beaucoup d'émotion une chasse. On est évidemment pour la pauvre proie, celle-ci n'avait pas grande chance de s'en sortir. Ventre à terre, on dirait que les Guépards veulent se mettre à la hauteur de la gazelle. Belle série en tout cas
La silhouette du Calao et les Otocyons sont aussi

Magnifique la scène de chasse

Et avant les portraits et les paysages de fin de journée sont à tomber, en particulier la 88

Quelle scène
L'extension des guépards quand ils courent est incroyable, tu retransmets parfaitement la sensation de vitesse dans les images, c'est fantastique !!

Et les otocyons, toujours aussi craquants

Merci pour vos commentaires Dietmar, Romain et Michel !


Nous nous remettons à peine de nos émotions que nous croisons, quelques kilomètres plus loin, un énorme Python de Seba, quatre ou cinq mètres probablement ! Il coule en grandes courbes sinueuses et souples à travers les petits buissons. Il se dirige droit (ou presque :P) vers un véhicule positionné un peu plus loin, qui finit par reculer pour ne pas laisser l'animal s'enrouler autour d'une roue, à la recherche de chaleur.










Nous reprenons la piste pour rentrer au camp. Après avoir franchi le lac Ndutu, quelque part en contrebas de notre campsite, nous traversons un sous-bois. Nous pilons subitement devant un acacia couvert d'Inséparables de Fisher, le tronc est en constellé.
Nous sommes très heureux car habituellement ces oiseaux s'évaporent dans un nuage vert à chaque tentative d'approche.






Ce sont les heures chaudes. Nous partons déjeuner. Le staff nous gâte, nous avons toujours droit à des légumes et fruits frais.

L'après-midi sera moins prolixe que la matinée, mais c'est ainsi !


Nous nous promenons autour du lac Ndutu, mais sur les hauteurs cette fois-ci :





Quelques rolliers :




Sur le bord de la piste, une troupe d'une douzaine d'éléphants avec leurs petits :





Nous roulons doucement, tout est calme. Il fait très chaud. Peu d'activités chez les animaux, peu d'animaux tout court d'ailleurs !

Puis nous rejoignons la plaine, située légèrement au-dessus de la forêt de Ndutu.

Un grand troupeau d'autruches de 50 à 80 individus retient notre attention, ils trottinent tous dans la même direction serrés les uns contre les autres. Ce sont des parents et des autruchons presque adultes.
Nous les photographions en contre-jour, leurs plumes hérissées par le vent de la plaine créant une jolie frise lumineuse.