SUJET : Retour en Tanzanie, spécial confinement

Merci Marc, Romain

Heureusement que vous aviez ce fossé pour vous protéger en dehors d 'une minette en talons hauts, je ne vois pas bien qui pourrait être stoppé par cet ouvrage

Marc :


Et à propos du camping de Pimbi, voici ce que nous avons sous les yeux le lendemain matin :






Pour notre dernière journée dans le Serengeti, nous avons décidé de retourner voir les grands troupeaux de la migration. Nous reprenons donc la route pour Moru Kopjes ce matin.
En chemin, nous croisons des girafes.








Après une bonne heure de piste, nous revoilà dans la région de Moru.
Au pied d'une douce et longue descente, près d'un grand point d'eau à franchir, nous retrouvons les animaux. Les zèbres sont très énervés. Il y a une belle concentration et beaucoup de jeunes. Les queues fouettent l'air nerveusement. Des cris, des hennissements, les meuglements sourds et incessants des gnous, la scène est dantesque.





Des zèbres et des gnous traversent le ruisseau et le grand bassin inondé en petits groupes, alternant la course, les mouvements de panique, les sauts, faisant gicler l'eau et la boue autour d'eux. Un régal pour les photographes que nous sommes.

La 154 est fantastique
Les buffles sont ils restés sagement de l'autre côté du "fossé" ?

J'aime bien les passages en N&B 157 et 161
L'hippo renversé excellent!
Et chez les piafs: l'aigle huppard est top

L'hippo renversé, c'est la ballerine Hyacinth de Disney ! Bravo
J'adore la 160, le contraste, le mouvement, l'eau qui gicle, les têtes qui se bousculent derrière
De très belles observations pendant ce séjour au Serengeti mais je suppose que vous ne serez pas mécontents de quitter ce camping (bien pire que le Kruger, et toc !)

Hyacinth de Disney

Fantastique tes images de traversée, quelle foule

L'aigle huppard dans la lumière dorée est magique!! Et les scènes avec des gnous et zèbres a perte de vue... J'en rêve, merci de continuer a partager tout ça!

Originale la 132 - Reflet de guépard - 2 qui montre intégralement le chaton dans une attitude floutée qui nous interroge

Eh bien, il s'en passe des belles quand je ne suis pas là (mais sur not' pov' site piraté). Et même de très belles, très belles ! C'est bien simple, je ne saurai presque pas dire laquelle je préfère. Bon, si, un petit faible pour la paire 160-161 et la 154. Bien sûr, comment pourrait-il en être autrement, le très gros plan de l'Hildebrandt. Et les scènes d'hippy. Et bien sûr-bis, le pic...
Du très bon, très beau boulot qui me consolerait de notre confinement, merci; merci !

Merci à tous pour vos remarques et commentaires !

Les buffles sont ils restés sagement de l'autre côté du "fossé" ?

Catherine : oui !

je suppose que vous ne serez pas mécontents de quitter ce camping (bien pire que le Kruger, et toc !)

Dietmar : il ne fait pas partie de nos meilleurs souvenirs d'hébergement en Afrique !


Je reprends donc le fil de notre récit, toujours dans la région de Moru où nous avons fait les plus belles observations cette année-là.
Dans l'eau règne une agitation extrême. Les animaux vont et viennent, sprintent, crient, aboient, s'arrêtent, s'abreuvent puis repartent dans une explosion d'éclaboussures.

Tout autour de nous, la migration est partout ! Le spectacle est vraiment étourdissant.
Des centaines de gnous soulevant un interminable nuage de poussière arrivent au pas de course, en file indienne sur deux ou trois rangs serrés et passent sans s'arrêter, accompagnés des jeunes. Les têtes montent et descendent au rythme de leur foulée, créant une étrange danse de cornes. Nous en comptons 70 par minutes juste à l'endroit où nous sommes stationnés !
Nous passons le reste de la matinée à nous repaître de cette profusion d'animaux sauvages.











Quelques oiseaux également :

Quelques kilomètres plus loin pique-nique dans les kopjes.
Ce sont les restes des bulles de roche fondue créées il y a des millions d'années par une intense activité volcanique.






Nous reprenons la route jusqu'à Pimbi mais ne voyons plus aucun animal ni aucun oiseau. Le vent s'est levé et forcit au fil des kilomètres. Le temps s'est couvert et il fait gris.
Durant notre absence Sharif a déplacé notre tente, à l'écart des Italiens, à l'écart de tout le monde d'ailleurs, dans un petit recoin oublié tout au fond, face à un petit kopje. Nous y avons une jolie vue sur la brousse légèrement boisée et nous sommes orientés vers l'ouest, face au soleil couchant. C'est une très bonne surprise ! Il a du sentir notre malaise et a trouvé une solution.
Il nous apporte le thé et le café avec un grand sourire.








Dans la soirée, très gentiment, Sharif nous installe une table pour le dîner devant la tente, avec deux lampes tempêtes, ce qui nous permet de rester à l'écart de la foule. Génial ! Nous sommes un peu plus isolés et l'endroit beaucoup plus sympa.






Désolé pour la mauvaise qualité de la photo précédente.
Et pour finir sur cette soirée, une vue de l'intérieur de notre minuscule tente, mes pieds touchent la toile

Superbe ces vues sur la migration aussi bien les vues d'ensemble que les gros plans.

C'est quand même mieux d'être confiné à l'écart des italiens