Merci pour vos commentaire les amis
Bernard écrit: Super la vue d’Olduvai, y a-t-il toujours la buvette en face du musée, nous y avions photographié pas mal d’estrilds, un sporopipe quadrillé, un euplectee tutti quanti
A vrai dire nous ne nous en souvenons pas, nous avons eu peu de temps lors de cette escale sur la route du cratère. Et pour les oiseaux, pas vraiment eu le temps non plus, c'était une visite éclair, mais ta liste me donne des regrets !
Catherine dit :
Au nord de la Tanzanie, il n'y a pas de Tisserin à tête rousse, velatus est le taxon pour l'Afrique australe. À cet endroit c'est plutôt Tisserin vitellin, Ploceus vitellinus..
.
Merci pour cette précision Catherine, par contre je n'ai plus la main pour modifier...
Nous repartons rapidement et prenons la direction du cratère du Ngorongoro, que nous avions traversé par la piste des crêtes à l'aller.
Après une très longue montée, nous faisons un stop au Wildlife Lodge pour profiter un peu de la vue !
183 - Vue sur le cratère du Ngorongoro
Puis nous partons pique-niquer tout près du Crater Lodge, dans un petit pré envahi par les milans et les corbeaux. Les oiseaux sont agressifs, et pour l'anecdote un milan heurte ma tête et manque mon sandwich de peu. Il faut garder en mémoire que les animaux sauvages sont ici chez eux.
Il règne le long de la piste une atmosphère bizarre : des gens marchent le long de la piste, parfois chargés de victuailles, parfois sans bagage, des ouvriers travaillent à la pioche pour réparer la piste ravinée par les pluies, accompagnés de Rangers armés, par moment nous apercevons des buffles en train de paître dans la végétation luxuriante ou de somnoler dans une mare de boue.
Nous roulons ainsi jusqu'au poste de garde qui se trouve sur la crête opposée de l'endroit où nous avons déjeuné. L'une des deux pistes descendant à l'intérieur du cratère est fermée et la seule encore accessible est située près du Sopa Lodge. D'où ce demi-tour de cratère, long d'une vingtaine de kilomètres de piste sinueuse en très mauvais état. Tandis que notre guide Elias se charge des papiers pour valider notre entrée, je décide d'aller faire pipi à quelques mètres du Toy, mais, sorties de nulle part, trois têtes de Morane apparaissent subitement, émergeant de la végétation. Me voilà tout surpris !
Nous entamons notre descente à 14 heures.
La forêt pluviale est magnifique. Les acacias flat-top aux troncs tortueux et noirs projettent une ombre mystérieuse sur l'atmosphère de cette ancienne et vénérable forêt.
184, 185 - La forêt primaire sur les pentes du cratère
C'est la descente vers le paradis grâce à la piste de latérite rouge. Nous sommes très heureux de retrouver ce lieu envoûtant, si cher à nos coeurs.
186, 187 - La descente vers la caldeira