SUJET : Chimpanzés, Bec-en-sabot et autres bestioles... d'Ouganda

Les Hippos pas commodes mais bien photogéniques hors de l'eau.
Les Lions, apathiques mais aussi photogéniques
J'aime aussi beaucoup le Goliath en vol, le bain de sable des Guêpiers et le Circaète sur son Euphorbia.

Ton carnet est toujours aussi agréable à suivre
Les guêpiers ! Quelle énergie mettent-ils à se baigner dans le sable !
Et quel magnifique adulte de Circaète cendré !

Merci à tous !!



C'est le jour du départ pour Kibale. Après un petit-déjeuner à 6 heures du matin, nous retournons à la tente boucler les sacs et nous partons à 7 heures. Dix à onze heures de route nous attendent.

Malgré la distance à parcourir, Mussa prend son temps sur la piste. Nous apercevons quelques oiseaux, et des petits villages de cases perdus au milieu des bananiers comme dans les livres d'images de notre enfance.










Nous longeons le Lac Albert, sans vraiment le voir. Arrivés à Biso, nous continuons notre descente vers le Sud pour rejoindre Hoima.

Vers 13 heures, dans un tout petit village le long de la piste, Mussa s'arrête, descend du véhicule et rentre dans une petite boutique. En fait, nous prendrons notre pique-nique ici, au bord de la route. Le propriétaire de la petite boutique sort deux chaises en plastique et les installe dehors, pour nous. Il fait une chaleur à crever. Nous sommes gênés de manger un sandwich alors qu'ici les gens sont très pauvres.
Tout le monde a peur de nous : les femmes se cachent, les enfants aussi. Parfois, la curiosité est la plus forte et ils passent la tête le long des murs des baraques, puis disparaissent aussitôt. Petit à petit, certains s'approchent. Nous bougeons à peine, et nous ne mangeons pas.
Je tente de montrer mon appareil-photo aux enfants, mais c'est un bide : tout le monde part en courant ! Nous terminons cette pause pittoresque en leur laissant quasiment tout le contenu de nos boites, poulet, œufs, jus de fruit, bananes.

Nous repartons. Les routes sont en construction dans cette région, et ce sont les chinois qui sont à la manœuvre. C'est long, et il fait extrêmement chaud dans le 4x4 car nous ne pouvons pas ouvrir les vitres à cause de la poussière soulevée par les véhicules que nous croisons.

Après un arrêt à Kenjojo, nous repartons, plein Est. 45 kilomètres plus tard, nous arrivons à Fort Portal.
Après Fort Portal, la route s'améliore nettement, il y a moins de travaux partout. Les plantations de thé habillent les pentes d'un vert tendre un peu partout. Puis nous commençons à pénétrer dans la forêt de Kibale.













Une vingtaine de kilomètres plus tard, nous arrivons à Bigodi. La petite ville est tournée vers le tourisme, les hôtels et lodges fleurissent un peu partout. Encore quelques kilomètres et nous arrivons enfin à Kibale Forest Camp. Il est 18h45.





Après un repas tardif au restaurant du lodge (salade d'avocats, soupe, du bœuf très tendre et une crêpe en dessert), il faut encore préparer les sacs pour demain pour la marche en forêt. Et recharger les batteries de nos appareils.
Nous éteignons la lumière à 22h30. Rude journée !

Super la lumière sur les regards déterminés des hippos. Un plus avec le calao a joues grises!
Avez vous visité le Bigodi swamp? En tout cas, j attends la suite avec impatience... Kibale me paraît être la semaine dernière!

Merci Jean-Christophe

Avez vous visité le Bigodi swamp?

En fait, ce n'était pas prévu au programme de notre circuit mais nous avons quand même pris le temps d'y aller Les images arrivent bientôt.

Kibale

La forêt aux treize primates, mythique, et quelle atmosphère fabuleuse, vraiment un bonheur de te suivre là

Merci

Merci Romain
Malgré tout, notre impression sur Kibale sera moins bonne que celle que nous avons eu à Budongo. Plus de touristes, des rangers moins impliqués, un côté moins sauvage...


Le réveil à 5 heures, un petit-déjeuner très rapide alors qu'il fait encore nuit noire puis direction le poste d'entrée de la forêt de Kibale pour une journée d' « habituation », à un quart d'heure environ du lodge.

Nous marchons longtemps, sans rien voir. Puis le guide piste un éléphant de forêt pendant une demie-heure environ. Nous nous enfonçons dans une zone marécageuse où il est difficile d'avancer, jusqu'à voir les bolus tout frais. Mais point d'éléphants !

Nous repartons à la rencontre des chimpanzés. Après une très longue marche, nous finissons par en trouver, mais ils sont très loin. Tout un groupe est là, dans un grand figuier, et ils resteront statiques, et lointains. Les fruits n'étant pas mûrs à cette saison, ils ne sont pas encore tombés au sol. Nous resterons deux heures à les observer aux jumelles.

Nous repartons puis finissons par nous arrêter pour pique-niquer. Puis c'est à nouveau la marche hors-piste.
Subitement nous nous arrêtons, car des chimpanzés ont été à nouveau repérés dans les arbres, dont un grand mâle alpha. Nous les voyons d'un peu plus près que le groupe de ce matin et pouvons enfin faire quelques images !














Nous avons droit à une série de vocalises. C'est toujours très impressionnant à entendre et à vivre. L'espoir de les voir, puis ne plus les voir, retomber sur un groupe un peu plus actif, les émotions sont là.

Retour à 17h30, nous sommes fourbus.

Après avoir discuté avec deux lyonnais rencontrés à la sortie de la forêt de Kibale qui nous ont parlé de la possibilité de faire une balade ornitho à Bigodi, nous avons décidé d'aller faire trois heures de « birding » demain matin avant de partir pour le Queen Elisabeth. Ce n'était pas prévu au programme mais Mussa n'y voit pas d'inconvénient malgré les heures de retard que cela induira pour la route du lendemain. Génial !

Sympa le grand mâle

Toujours aussi intéressant de te suivre dans ce fil. Les photos toujours au top!

Merci Romain et Michel !


Ce matin nous sommes fin prêts pour notre matinée « Birding » à Bigodi mais nous attendons notre chauffeur-guide Mussa pendant plus d'une demie-heure avant de partir
Le départ du Birding n'est pas très loin du lodge, mais il faut encore régler nos entrées (30 $ pour nous deux), écrire nos noms sur les registres et attendre un guide disponible. Finalement, nous partons avec un jeune guide et une étudiante à pied pour commencer notre balade.
Nous attendons beaucoup de cette sortie pour compléter notre manque d'oiseaux observés et photographiés
Nous ferons un grand tour d'au moins une dizaine de kilomètres dans une succession de clairières, forêts, bois et marécages. Nous marcherons ainsi 3 heures durant, jusqu'à midi.

Bigodi, Bigodi! Une étape arnaque pour nous. Mon soit disant guide sur le coup m'avait fait marcher à peine 1 heure en contournant simplement le marais. J'avais l'impression d'un truc bizarre car à chaque fois que je demandais à m'enfoncer sur les passerelles en planches, j'avais droit à une variété d'excuses: le chemin s'arrête, planches pourries et zone inondée à 300 mètres, ... Au retour, j'avais informé notre organisateur... en effet on avait eu une petite embrouille de la part de notre guide local qui avait du se prendre le fee du parc pour lui !
Heureux que tu aies pu parcourir le marais et trouver de nouvelles espèces.

Enfin notre premier touraco !
Un autre fantasme se réalise !





Et un adorable petit primate, déjà aperçu mais jamais photographié (par nous) jusque là :




Et nous revoyons des touracos, des jeunes et un adulte !

Jean-Christophe écrit: Bigodi, Bigodi! Une étape arnaque pour nous. Mon soit disant guide sur le coup m'avait fait marcher à peine 1 heure en contournant simplement le marais. J'avais l'impression d'un truc bizarre car à chaque fois que je demandais à m'enfoncer sur les passerelles en planches, j'avais droit à une variété d'excuses: le chemin s'arrête, planches pourries et zone inondée à 300 mètres, ... Au retour, j'avais informé notre organisateur... en effet on avait eu une petite embrouille de la part de notre guide local qui avait du se prendre le fee du parc pour lui !
Heureux que tu aies pu parcourir le marais et trouver de nouvelles espèces.

Ah oui en effet, c'est vraiment dommage !
Pour notre part, nous avons bien aimé cette balade, néanmoins nous avons regretté de ne pas y avoir consacré une deuxième matinée, et je dirai même qu'il aurait fallu y monter un affût pour vraiment observer les oiseaux. C'est vrai que nous en avons fait le tour, mais beaucoup trop rapidement à mon goût, les prises de vue y ont été difficiles et trop courtes surtout.

Bonne idée d'avoir décidé de faire cette sortie birding à Bigodi, même avec les bémols que tu y mets.
Le Touraco géant est magnifique magnifique