SUJET : Chimpanzés, Bec-en-sabot et autres bestioles... d'Ouganda

Patrice écrit:

14, 15, 16 , 17 - Rhinocéros blanc - Ceratotherium simum

Très réussies, les photos des rhinos, la dernière de face est impressionnante, Vous n'avez jamais eu de sentiment de danger en les prenant à pied ?

J'aime particulièrement la photo 7 des panneaux indicateurs
Même si les rhinos blancs ont une réputation de calme relatif, ça doit être impressionnant de se balader à côté à pied... on sait jamais hein ?

Impressionnant ces premiers rhino.
Merci de te lancer, toujours interessant. Il va falloir que je m'y mette aussi.

"A peine plus gros qu'une vache, non?"
Jean-Christophe, tu as raison, à peine plus gros, entre 800 kg et 1 tonne de plus

"Vous n'avez jamais eu de sentiment de danger en les prenant à pied ? "
Bernard, personnellement j'ai trouvé cela excitant, et j'essayais de me concentrer sur les images à faire, pas facile car ils étaient très actifs. J'ai néanmoins été impressionné de la vitesse avec laquelle ils se déplaçaient en marchant et en broutant.
Véronique était beaucoup moins rassurée, elle a trouvé l'expérience incroyable mais pas sans danger comme le sous-entend Catherine. Elle a trouvé l'émotion très forte, surtout dès qu'ils se mettent à marcher vers toi, ou même dès qu'ils relèvent la tête en te regardant.
J'adore les marches en brousse, même si ce n'est pas toujours l'idéal pour la photographie des animaux.
La distance entre les rhinos et nous était d'environ 15 à 20 mètres !

Ce n'était pas des rhinoféroces apparemment ??? OK je me retire !
En tout cas jolies photos !! le stabilisateur à bien fonctionné pour Véronique

Vraiment sympa de voir les rhinos sous cet angle

Un fil qui commence merveilleusement bien

marcopolo écrit: le stabilisateur à bien fonctionné pour Véronique

Effectivement Marc !

Merci Romain

Départ tôt le matin au lever du jour afin de rejoindre des marais qui se trouvent à environ 20 km du lodge : ce sont les majestueuses zones humides de Lugogo. Il s'agit d'une sorte de frontière de marais de 10 kilomètres qui longe le sanctuaire de Ziwa. Cette zone humide fait partie intégrante de l'écosystème et abrite une multitude d'animaux et d'oiseaux.

Nous arrivons à proximité du marais vers 7h30 et nous abandonnons le 4x4 pour une billebaude, chaussés de magnifiques bottes en plastique... rose bonbon (!) fournies par le lodge. C'est à nouveau Raymond qui va nous guider. Le ciel est très couvert, bas, presque brumeux, mais il ne pleut pas.
Nous réaliserons quelques images lors de cette balade à pied, malgré un ciel bien gris et une faible luminosité.
Voici toutes les espèces que nous avons pu y observer :

Monsieur maintenant :






Puis, une relative proximité avec ce magnifique petit oiseau, qui, tout occupé qu'il était d'exécuter sa danse nuptiale pour attirer des femelles, nous a totalement ignorés.

Il nous a fait un véritable show.











Et enfin, sur le chemin du retour au véhicule :

Super photos du mâle tchitrec, nous ne l'avons vu qu'une fois fugitivement en phase blanche !
Quant à la veuve !

Rhoo la veuve quelles photos ! Celles des Rhinos-qui-rient sont magnifiques et les paysages bref le fil part fort et le décor est bien planté !!! merci du partage...

Magnifique la série du tchitrec, Patrice ! Et celle de la veuve itou !

Super, encore un carnet sur l'Ouganda. Mieux vaut trop de carnets que pas assez sur ce magnifique pays

Impressionnants les Rhinos dans ce beau vert ; j'imagine le petit coup d'adrénaline quand ils se mettent à te regarder de face...

La veuve est magnifique avec ce fond. Mes préférées sont la 27 et la 30

Et le Tchitrec blanc , jamais vu avec cette couleur, j'en avais pourtant dans mon jardin à Harare.. Il est chic dans sa robe de marié !

Superbe ce Tchitrec et la veuve pas mal non plus:mmm:

Merci à tous !

Nous reprenons le Land Rover pendant deux kilomètres environ jusqu'aux marais, en longeant des petits villages de huttes, des troupeaux de vaches et de veaux.

Puis nous découvrons un canal qui s'enfonce entre les papyrus, où sont échoués quelques pirogues d'un autre âge.
Nous montons avec Raymond dans l'une d'elle, ainsi que son batelier. Nous glissons sur l'eau, silencieusement. Le frottement des jacinthes d'eau qui ont envahi le canal est le seul indice de notre présence. Nous partons enfin à la recherche du Bec-en-sabot !

Au bout de 500 mètres, dans le canal principal qui s’enfonce dans les papyrus, nous apercevons l'oiseau ! Il est là sur notre gauche, assez loin mais il est là. Un grand moment que l’on attendait depuis si longtemps…

Quel bonheur ! Nous commençons à prendre des images. Pas facile car nous sommes en contrebas et les papyrus sont très haut ; il faut se lever, conserver son équilibre et ne pas faire fuir l’oiseau.





Mais notre plaisir sera de courte durée !

Des villageois d'un hameau, certains en barque, d'autres à la nage, arrivent par l’autre côté du marais. Ils en ont entrepris la traversée avec deux vaches qui sont complètement épuisées et qui n’ont plus la force de nager. A grands coups de bâton sur les animaux et de hurlements ils font avancer péniblement le bétail. Il y a trop de bruit ! L'oiseau mythique s'envole lourdement. Il se posera au loin.