SUJET : VENEZUELA Henri Pittier Morrocoy Llanos Andes

Et finalement, c'est l'envol !

Nous retrouvons quelques-uns des rares dendrocygnes qui sont actuellement présents dans Los Llanos, rareté assez relative bien sûr. Mais La Niña a là perturbé le climat habituel, les précipitations plus abondantes ont entraîné une persistance des hautes eaux, Bruno dit que l'état hydrographique d'El Cedral est celui d'un mois de décembre, pas d'un mois de février. Aussi, au lieu des 2 millions et plus de dendrocygnes que nous aurions dû voir, nous sommes obligés de nous contenter de quelques centaines de milliers.

C'est pas grave, en temps de crise, il faut savoir gérer la pénurie...
Ainsi nous ne reprochons pas leur petit nombre à ces pauvres dendrocygnes esseulés, des dendrocygnes à ventre noir, comme le montre si bien leur bec rouge...

Vincent Limagne,
Bernard,

Les photos 4 et 6 du butor sont magnifiques

Amicalement, Vincent

Jean-Christophe Damond,

Bonjour,
Quel dépaysement. Merci pour çà. Je suis impressionné par la quantité de travail que vous avez mis derrière ce journal de bord. Franchement chapeau bas (mais attention au coups de soleil!).
JCD2

Cécile BH,

Superbe le butor!

Et pour avoir vécu dans le djoudj des décollages de canards semblables je sais que vous avez dû vous régaler

Bise

Cécile

Alex N,

Magnifique butor!

Mais dites moi, est il aussi difficile à trouver et photographier que nos butors étoilés?

En tout cas, chapeau pour les photos, de bien belles réussites!


Alex (& Laurence)

Bonjour Alex

est il aussi difficile à trouver et photographier que nos butors étoilés?

A trouver, pour nous non, car Bruno savait où les trouver. Cela dit, c'est quand même une espèce que nous n'avons vu qu'une fois, et pas en nombre (quelques individus) il y a donc intérêt à être bien accompagné, sinon, aucune chance.

Pour la photo, c'est une question d'habitude. Pas facile facile (un bateau ça bouge et il n'y a pas d'appui) mais pas très difficile non plus... c'est au 300 et au 500 mm, donc il ne faut pas trop se tromper dans le choix des paramètres, sinon, bonjour les photos floues

Amicalement

Catherine

Bien, bien, on enchaîne. Avec un oiseau noir si non africain, bon, c'est pas un aigle, mais il est quand même pas mal, le jacana noir :

Notre bateau accoste, c'est l'heure de se reposer, pause gaufrettes (bonnes) de Bruno & Sergio, arrosées du café d'El Cedral (no comment !) que nous allons passer sur une rive riche en hôtes d'espèces diverses.


Ici, un philosophe qui dialogue avec un disciple, "écoute, petit Scarabée" (on peut être doué en philosophie et pas très calé en entomologie)

D'autres philosophes en congrès


la discussion peut s'animer et un des interlocuteurs se dresser sur ses ergots, voire montrer les dents :

Au niveau inférieur, une tortue chauffe sa carapace au soleil

Podocnémide de Cayenne - Podocnemis unifilis (Merci Marine !)

Et au niveau supérieur, une Buse à gros bec scrute de tous côtés prête à saisir toute éventualité de s'en fourrer plein le (gros) bec

Super le butor ! La 4 est magnifique.
Quand aux philosophes discutant avec les mouches ou ensemble, ils donnent envie de s'intéresser à la conversation.
Amicalement,
Yvon

Pour l'affaire du serpent arboricole, bien sûr, j'arrive après la bataille, mais nous avions déjà eu une discussion à ce sujet.
En Amérique du sud, les vipéridés ne sont pas arboricoles, exception faite de Bothrops bilineata, d'un beau vert et qui est nocturne.
Bien sûr, Vincent a raison, et le doute n'est aucunement permis ici : les fossettes thermosensibles si marquées sont celles des serpents du genre "Corallus", nous avons ici affaire à Corallus hortulanus, le boa d'Amazonie, n'en déplaise à votre excellent guide-organisateur.
Votre carnet est somptueux ! la faune ailée est incroyablement variée et présente en très grand nombre.
Je me délecte de vos photos, que ça fait du bien aux yeux, et à l'esprit ! Quel coin remarquable ! et quelles merveilleuses photos vous nous avez ramenées ! Franchement, je trouve cela plus impressionnant que les grands parcs africains, mais bon, à chacun ses marottes, tous les goûts sont dans la nature ! N'empêche, ça ne vous dirait pas d'y retourner un de ces 4 matins ?