SUJET : VENEZUELA Henri Pittier Morrocoy Llanos Andes

Alex N,
Et bien dis donc, ça n'arrête pas!
Quel défilé. Je suis vraiment impressionné par le nombre d'espèces que vous rencontrez au quotidien

Doit-on encore vous dire que vos photos sont tout bonnement magnifique (sans parler de la qualité des textes évidemment )?

C'est un superbe reportage, on en s'en lasse pas!


Encore! :cool:

Et merci pour le partage!

Alex (& Laurence)

Alex N,
J'ai revu ce week-end un Ushuaia Nature consacré au Vénézuela, et ben j'avais l'impression de regarder ce fil mais avec des images qui bougent
Vos photos sont toutes aussi belles que les images de l'émission
Encore un grand merci pour votre immense travail

Il fait encore sombre, mais assez clair pour que nous puissions déceler et suivre une étonnante scène de vie...

La suite :

Explication de texte, non, qu'on se rassure (les autres aussi), pas de ma pochade (Désolé, Lanzmann me pardonne de là-haut d'avoir écorniflé son sublime texte), des photos ci-dessus.

En fait, nos amis Zorros (prononcer 'Orrrross) sont pas dans les mares mais à côté. Notre camion s'est arrêté pas très lion du camp pour que nous puissions observer le manège des petits fûtés. En bons routards, ils ne laissent jamais passer une occasion de s'en mettre plein la lampe...

Ils ont repéré qu'un des deux nids de crocodile à proximité est resté sans surveillance. Normalement Maman Croco enterre, ensable serait plus juste, sa précieuse ponte et reste à proximité pour chasser tout amateur de protéines de très haute qualité (la valeur biologique du jaune d'œuf est fixée à 100 % par définition) et en quantité (c'est gros, un œuf de croco)...

Donc, approche prudente, coup d'œil circulaire, bon, y a qu'un camion de bipèdes très bizarres mais non armés, pas de valise à patte à grande gueule pleine de dents, l'opération "Omelette du désert" peut commencer.

On fouit un peu, et jouissance garantie, le trésor éburnéen (ouaip, je sais, c'est pas vraiment ivoire, mais j'ai pas résisté à l'occasion de frimer un chouille) est dans la gueule.

La prudence élémentaire impose de s'éloigner en cas de retour du Kelly sans anses. On va donc déguster plus loin, ou mieux, reposer l'œuf à l'abri et aller chercher une autre part d'enfant de butin.

Nous assistons ainsi à plusieurs aller-retours, quand les renards ne reviennent plus, nous descendons, Monsieur recouvre précautionneusement les œufs qui restent, d'évidence Maman Croco pond d'abondance.

Nous nous perdons en conjectures sur les raisons conjoncturelles qui ont conduit Maman Croco, ordinairement si attentionnée, à négliger ses devoirs de mère protectrice. D'après Monsieur et Bruno, c'est une attitude peu courante.

Nous repartons, vaguement inquiets pour Madame Crocodile et très inquiets pour sa descendance, quand on est une espèce aussi menacée, tout œuf compte.

Un fier llanero va au boulot sur sa cocotte

Vincent Limagne,
belle carcasse de métal derrière

Oui, Vincent, et une carcasse sans urubus pour en tirer parti. C'est à 200 m du camp, c'est une belle illustration du laisser aller qui règne à El Cedral et dans une bonne partie du Venezuela de Chavez. Il manque l'œil du propriétaire qui aurait fait éliminer cet élément peu décoratif.

Je profite du retard pris à la fourniture de munitions (au turf, ma blonde) pour remercier tous ceux qui font que regarder les images, tous ceux qui ont en plus la patience de me lire et surtout tous ceux qui ont pris le temps de mettre un petit mot à un moment ou à un autre, ce qui conforte l'ego des auteurs qui ont ainsi la sensation de ne pas être vox clamavans in deserta.

Alors un grand MERCI à Catherine, Yvon, Vincent, Chifonet, Alex et Laurence, Yves, Patrick, Hélène, Frédéric, Alain, Thierry, Jean-Christophe, Xavier, Cécile, Bruno-Art, Pierre, Matthieu et les autres !

Alex N,

N'inversons pas les rôles mon cher Bernard,

Ta prose est très agréable à la lecture et vos photos sont un régal pour les yeux.

Quand on part en voyage on ne s'arrête qu'aux endroits que l'on pense intéressants, les endroits qui ont ce petit quelque chose d'exceptionnel.
Et ici, à cet endroit très précis, on sent un énorme intérêt ornithologique et animalier! Et donc on s'arrête pour de très longues heures d'observations! :cool:
Grâce à vous deux!

Donc...
MERCI à toi et à Catherine pour ce superbe reportage!

Alex (& Laurence)

Je suis tout rose de la confusion |o |o |o ...

Après ce llanero au trot, nous embarquons.

Première rencontre aquatique, un héron cocoï en train de se fondre dans le paysage devant des dendrocygnes...


puis peu de temps après un autre sur la berge qui nous fait la grâce de s'envoler à peu près comme il faut pour les photos...

il s'envole car il a sans doute deviné nos intentions hostiles (du cocoï grillé, ça ne peut qu'améliorer l'ordinaire qui est pas loin d'être extra ordinaire)

En vol après l'envol !

Il n'y a pas que pigeonhéron vole, spatule itou !


Une Cigogne maguari ne vole pas