Avant de regagner l'aéroport, il nous reste à faire le plein de la voiture. Les premières stations sont à l'entrée de la ville. Il nous faut faire un aller retour sur la 4 voies le long du détroit. NB: la fissure dans le pare-brise s'est allongée d'une dizaine de centimètres pendant notre tour en Patagonie.
A quelques encablures de l'aéroport, je perçois sur l'eau une silhouette qui ressemble de loin à un plongeon. Un dernier arrêt photo, un dernier cadeau de Dame nature! Ce ne sont pas des plongeons mais une espèce de gros canard inconnu pour moi.
272, 273 Brassemer de Patagonie - Tachyeres patachonicus
Nous prenons l'avion vers Santiago en survolant la cordillière et quand les nuages le veulent bien quelques sommets enneigés apparaissent mais surtout de nombreuses langues glacières, les fameux glaciers que l'on a admirés quelques jours plus tôt.
Le lendemain matin, nous déambulons dans le centre de Santiago avant de décoller pour Paris.
274 Le Palais de la Moneda
Pendant qu'un évangéliste ou un politicien vocifère dans un jardin publique, je me concentre sur un petit lézard coloré qui sera la dernière image de ce voyage.
275 Jardin publique à Santiago
276 Lézard inconnu
Voilà, c'est fini!
Pour Christine et moi, cela restera un voyage fantastique en premier lieu par des paysages époustouflants, vous l'aurez tous remarqué, mais aussi par une nature intacte. La faune n'est pas aussi dense qu'en Afrique, mais pour nous européen chaque observation est une découverte.
Nous revenons avec des images plein la tête (volcans, salars, lagunas de toutes les couleurs, glaciers, sommets, flamants, vigognes, renards, rapaces, piafous...) et une minute et demie gravée à jamais quand les pumas traversent la route devant nous...
J'espère avoir été à la hauteur de cette région extraordinaire.
Merci à vous tous de nous avoir suivi avec enthousiasme jusque là.