Il est temps d'aller se sustenter après cette matinée mitigée.
Pour : l'écosystème de la mangrove, si particulier, la joie et la bonne humeur des enfants thaï tout crottés après leur repiquage de mangrove, la bonne humeur et l'œil de Nang, les curieux périophtalmes, la richesse en nombre et variété...
Moins pour : les conditions de lumière, contrejour, lumière de fin de matinée, piquets et grillages, l'éloignement de certains piaffous.
Nous reviendrons un jour, c'est certain, mais en fin de journée de préférence.
Il est temps d'aller déjeuner, un petit trajet en voiture, nous nous arrêtons dans un sympathique restaurant local, largement ouvert, qui donne sur un estuaire et sur la mangrove.
Un mot sur la cuisine thaïlandaise. En France, je l'apprécie, sans plus. Mais sur place... Vous me connaissez, je ne suis pas gourmand, plus du genre
vivre pour manger plutôt que manger pour vivre, ou un truc comme ça, mais là, j'ai été séduit. Cuisine simple mais goûteuse, épicée juste comme il faut (Nang veille toujours à freiner les ardeurs épicières) , saine. La soupe est quasiment toujours au menu, je ne m'en plains pas, qui ne détermine pas les fragrances qui se lient harmonieusement à celle de la citronnelle utilisée sans excès et de la coriandre.
Un poisson grillé pour compléter, si bon que nous avons à peine laissé ses arêtes :
Et en prime, un hôte inattendu dans la mangrove qui borde le restaurant. Heureusement, Catherine a la prévoyance de ne jamais quitter son 200-560 ! Et nous permet d'admirer un
35- Martin-chasseur à collier blanc, Todiramphus chloris, Collared Kingfisher
Pour la petite histoire, j'étais toute fière d'avoir pensé à convoyer mon bouzin à table...d'autant qu'on avait raté ce martin de peu dans la mangrove une heure avant. Tellement contente que dans mon enthousiasme j'ai fait mes photos à 200 mm on est maudit avec ce piaf, la photo de nuit à Bornéo est tellement en contre-plongée qu'elle n'était même pas utilisable... Enfin là, vous avez droit à un bon crop