SUJET : Du Québec au Yucatán: Quelques parcs nord-américains

Les densités de cette mégafaune sont très forte dans la baie du St Laurent et l'on peut parfois voir plusieurs espèces de cétacés en tournant simplement la tête

18 & 19 - Baleine à bosse (Megaptera novaeangliae)

c'est merveilleux que la population de ces baleines augmente , le travail de protection commence à porter ses fruits !

le travail de protection commence à porter ses fruits

Oui et surtout l'arrêt de la chasse D'autres espèces on moins de chance comme la baleine bleue ou la baleine franche de l'atlantique qui malgré des efforts de protection voient leurs populations stagner.... On croise les doigts

Rapide retour sur la terre ferme avec cette marmotte qui vie sous la cabane du garde De la taille de notre alpine, elle n'en partage ni les mœurs grégaires ni le goût de l'altitude par contre, elle émet ce même bruit typique qui lui vaut au Québec le nom de siffleux

Nous quittons la rive nord du fleuve pour sa côte méridionale où nous visitons le parc de Matane. Cette fois pas de mammifères marins mais quelques terrestres
La parc, de plus d'un milliers de km² porte le nom de la rivière Matane, qui le traverse au milieu des monts Chic-Choc dans la partie nord des Appalaches. Relativement accidenté, le parc présente une vaste mosaïque de lac et de forêt de résineux où nous cherchons le roi des cervidés

La seconde image du post précédent est prise depuis l'affût où, parfois, les élans viennent paître, mais pas cette fois... Par contre, des tambourinements semblent nous inviter à quelques rencontres plumeuses mais le manque de lumière ne nous aide pas

Plus loin, c'est un amical canidé, probablement échappé d'un comte pour enfant , qui vient à notre rencontre





Persécuté, un peu partout dans les vastes régions qui font de lui le canidé à la plus large distribution, Me Goupil fait preuve d'une fabuleuse résistance et d'une adaptation qui font que peu de milieux lui résistent, même dans Paris "la bétonné" il a réussi à s'implanter
C'est grâce à Mme Goupil que ce succès est possible, avec jusqu'à 10 rejetons par portée et par an qui vont tenter de survivre dans des conditions souvent difficiles (80% des jeunes meurent avant un an) et où l’espérance de vie dans nos campagnes "champs de batailles" n’excède guère deux à trois ans. Mais M. n'y est pas pour rien et c'est lui seul, pendant les deux premières semaines de vie des jeunes puis avec sa douce, qui va subvenir aux besoins "campagnolesques" de toutes la famille.

Mais n’oublions pas la star de la réserve, qui avec ses deux mètres à l'épaule et sa demi-tonne mérite toute notre attention

Récemment séparé de son proche cousin européen, l'orignal, dont le nom vient du basque oreinak que lui donnaient les pécheurs basques de morues et de baleines, est l'unique herbivore des zones tempérées à pouvoir aussi bien se nourrir sur la terre ferme que dans l'eau et participe à maintenir les zones humides ouvertes pour le plus grands bonheurs des oiseaux aquatiques

Nous n'aurons pas la chance de croiser un grand mâle à l'imposante ramure mais la taille reste impressionnante

C'est la fin de notre petit tour de la réserve qui s'achève par la rencontre d'une grenouille




Nous prenons la route en direction de l'Est pour prendre un peu d'altitude et atteindre les monts du parc de la Gaspésie qui culmine à plus de mille mètres. Ici vivent les caribous les plus méridionaux du continent américain

Sur la route nous rencontrons un habitant du parc




Dans les rivières remontent de nombreux saumons qui ici viennent se reproduire après avoir passé le reste de l'année dans l'océan. Contrairement aux saumons du pacifique qui meurent pendant la reproduction, les Atlantiques reviennent chaque année pour se reproduire.

La randonnée qui nous mène au sommet du mont Jacques Cartier nous emmène là où les caribous des bois sont le plus nombreux (environ une centaine). La population ici est très fragile après de longues décennies de chasse (arrêt en 1949) et suite à l'arrivé du coyote en Gaspésie dans les années 70 qui, bien qu'il ne s'attaque pas au adulte n'hésite pas à se mettre un faon sous les crocs

Unique chez les cervidés, mâles et femelles portent des bois

Merci pour ce reportage particulièrement documenté !
Superbes photos de caribous !

Merci Marine

Les caribous ou les rennes en Europe, me font toujours sourire avec leur allure de malheureux très fatigué avec la tête basse

Bel envoi ! J'aime beaucoup le renard 39, les caribous, bien sûr et la 35. Bien sûr, mais je dois avouer que celle qui m'a remué, c'est la 37, ces saumons ont éveillé en moi comme une envie de leur jeter une belle petite (enfin pas trop) mouche. En no-kill, hein, on n'est pas des assassins.

Merci Bernard

Pour les saumons, au dire des locaux, ils ne sont pas facile à pêcher car en rivière ils n'ont d'autre envie que d'assurer la pérennité de l'espèce et ne se nourrissent donc pas. Il faut donc tout l'art du pêcheur pour convaincre, par réflexe, le saumon de morde à la mouche. Tout un art