SUJET : Du Québec au Yucatán: Quelques parcs nord-américains

Bonjour à tous

Je vous propose un tour dans quelques parcs nord-américains où nous avons, pour ne pas changer nos habitudes, tenté de croiser quelques-uns des mammifères que nous affectionnons tout particulièrement

Bien évidemment, les écailleux, plumeux, et autres bestioles en tout genre nous ont accompagnés tout au long des trois séjours que je vais vous narrer




Notre première partie se concentre sur les abords du Saint-Laurent, en été, lors de la migration des baleines en quête de krill à se mettre sous les fanons

C'est Jacques Cartier qui au XVI ème siècle parcours cette vaste baie que l'on découvrira plus tard être l'embouchure d'un fleuve et le baptise Saint-Laurent. Baigné par les eaux froides et riches du courant du Labrador, ce golfe abrite de grosses quantités de krill qui vont nourrir de nombreuses espèces marines dont les mammifères marins sont l'exemple le plus visible.




Notre première rencontre

Et hop notre super -baroudeur-naturaliste-qu'on-a-à-nous-sur-wilipi part à la re découverte de l'Amérique du nord, ce qui n'est pas pour nous déplaire

Merci Vincent

Toujours sur la terre ferme, un lièvre tente de se dissimuler derrière un brin d'herbe




Direction le fleuve où je vais tenter de vous présenter quelques habitants de ces eaux froides

Pas facile à photographier avec sa peau blanche, le bélouga est l'un des habitants les plus facilement observable lorsqu'il se déplace en petits groupes à proximité de la côte. Gros dauphin de plus d'une tonne, il appartient avec le narval, dont il partage les hautes latitudes, à la famille des Monodontidae qui ne possède pas de nageoire dorsale et conserve une grande mobilité de la tête contrairement aux autres dauphins qui ont les cervicales soudés.

Les jeunes naissent gris puis acquièrent la belle couleur blanche de leurs parents après 7 ou 8 ans

B-E-L-U-G-A

Six fois plus lourd, la baleine de Minke ou petit rorqual est pourtant un poids plume dans le sous ordre des mysticètes (baleines à fanons). Contrairement à son cousin blanc qui se nourrit principalement de poissons et de mollusques, le rorqual aime davantage profiter des tonnes de krill mis à sa disposition dans la baie.
Malgré sa taille proche d'une dizaine de mètre, il n'hésite pas à s'approcher à moins de vingt mètre du bord où nous profitons des rochers pour l'observer reprendre son souffle. Ici le rivage plonge brusquement jusqu'à une cinquantaine de mètre et les cétacés ne risquent pas l'échouage

Superbe proximite et observation a nouveau!

Un régal , tu devais être heureux de pouvoir les observer de la sorte

tu devais être heureux de pouvoir les observer de la sorte

Oh qui oui !! Je connaissais le whale-watching à bateau, mais depuis la terre ferme c'est vraiment sympa

Encore plus grosse, la baleine à bosse, qui fait également partie des baleines à fanons pèse près de 25 tonnes pour 14 mètres. Elle migre depuis les eaux chaudes des caraïbes, en hiver pour la mise bas et reproduction, jusqu'à la baie du St Laurent où elle vient faire des réserves de graisses en été.

Facilement identifiable grâce à la bosse (qui lui vaut son nom) à la naissance de la nageoire dorsale et à sa queue qu'elle lève avant la plongée, cette baleine est un régal à observer en particulier en hiver où leurs chants s'accompagnent de démonstrations aériennes

Chassée jusqu'aux bords de l'extinction, cette espèce à vu ses effectifs être divisés par 10 pour ne plus représenter que 20 000 individus. Aujourd'hui la population croit de près de 5% par an et compte près de 35 000 animaux.

Des Cétacés, je n'ai jamais assez ! Désolé.

Et ravi de ce fil, merci Romain !

Merci

On reste dans l'eau et on augmente encore un peu la taille avec le rorqual commun, à la fois sprinter et marathonien des mers pouvant parcourir plusieurs centaines de kilomètres par jour à une vitesse proche de 40 km/h
Avec une vingtaine de mètre pour plus de quarante tonnes, il a une allure proche du petit rorqual mais en beaucoup plus imposant