SUJET : Un non-carnet de l'Ouganda

Les chauves-souris du genre "Molossus" sont hématophages, n'est-ce pas ?

Pas d'hématophage chez les chauves-souris hormis trois espèces sud-américaine de la sous-famille Desmodontinae, plus communément nommé vampire Qui doivent d'ailleurs trainer en Guyane, au moins pour l'une d'entre elles

Pour la rage, il n'y a que deux espèces, en France métropolitaine, qui peuvent être (rarement) porteuse, la sérotine et le murin de Natterer. Le molosse qui se trouve en France, celui de Cestoni, n'est pas, a ma connaissance, porteur.
Pour les autres espèces, surtout à l'étranger, je n'ai que très peu d'info mais la une de l'actualité tend à faire penser qu'au niveau des tropiques se serait davantage les megachiroptères qui serait responsable entre autre d'Ebola et de Marburg (Roussette d'Egypte). En Australie également, des roussettes entre autre, pourrait transmettre un virus de la famille des lyssavirus, il y aurait eu quelques victime dans le Queensland.

Bravo Romain. Je suis baba devant le mamba! Je suis pret pour la suite.

Gros coup de chance de l'avoir croisé et surtout qu'il soit resté quelques secondes devant nous


En partant en direction du parc de Kibale, nous croisons une espèce nouvelle de primate magnifiquement à contre jour




Les Chlorocebus sont une genre de primate très semblable comprenant les célèbres vervet, grivet, tantale et autre singe vert qui se déplace le plus souvent à terre en groupe d'un quinzaine d'individus.

Pour continuer avec la grande famille des primates, nous rejoignons Kibale et ses 770km² de forêt humide où près de 13 primates cohabitent . Les stars, ici, sont les chimpanzés qui forment plusieurs dizaines de groupes avec au total plus de 1300 individus.
Hormis la route principale qui traverse le parc, impossible de partir à la recherche des primates sans permis chimpanzés.... Nous parcourons donc la route à la recherche de la faune

Deuxième rencontre simiesque dont le nom anglais est, encore une fois, plus parlant "red-tailed monkey"

Magnifiques ces singes et quelle queue pour le dernier !!!

Merci Vincent !!

Mais pourquoi avoir une couleur aussi vive sur la queue Sélection sexuelle

Au tour des colobes, qui avec leur pouce atrophié et leurs mains en forme de crochets sont de parfaits équilibristes

En route pour la découverte des chimpanzés, un magnifique et frêle céphalophe bleu traverse devant nous Pas le temps de faire un photo.... Sitôt passé, il ne reste queue la touffe blanche du bout de sa queue qui dépasse de la végétation du sol

Parmi les primates du parc, bon nombre sont nocturnes et nous partons deux nuits à leur rencontre Malheureusement, la pluie et le "pas de bol" ne nous ferons découvrir qu'un modeste rongeur arboricole assez semblable à une souris . Bilan: Pas de galago mais une grenouille

Et bien, tout ça nous fait une belle collection de singes sur Wilipie et comme Vincent, (mi-admiratif, mi-envieux ?), quelle queue !

Très jolie, la petite au vert pistache appétissant tout plein !

Merci Bernard

Petit saut de puce en direction du QENP (Queen Elizabeth National parc) qui prolonge la forêt de Kibale par une savane tantôt arborée, tantôt sèche. Nous n'allons même pas pénétrer dans le parc, non pas que la faune n'y soit pas fabuleuse avec ses elephants, cobes, lions et j'en passe, mais rester en bordure à la recherche d'espèces dont les noms m'ont fasciné tout petit
Notre halte est le Bush lodge en bordure du Kazinga channel, canal large d'une centaine de mètres reliant les lacs Édouard et Georges. Nous allons rester en surplomb deux journées à attendre que la faune se décide à boire




Peu encensés, les suidés n'en demeurent pas moins des animaux drôles qui méritent bien qu'on s'y attarde.... Le géant de la famille, l'hylochère, avec ses 200kg ne daignera pas nous rendre visite
Son cousin, bien plus commun et connu passe régulièrement

Comme à l'accoutumée, j'ai fait part de mon goût pour les chiroptères en tous genres et les conseils n'ont pas manqué Premier renseignement, le parc abrite une grande colonie de roussettes d’Égypte, mais le décès d'une touriste ayant contracté le virus de Marburg à la suite d'une morsure me décourage d'essayer la visite qui, bien qu'interdite, semble être encore possible

Second "bon plan", des chauves-souris se cachent parfois dans les arbres Je me mets à observer les buissons sans grande conviction une bonne heure sans succès soudain "surprise" une troupe de pachydermes se décide à visiter le camp




Nous passons le reste de l'après-midi avec la troupe qui n'ose pas vraiment sortir des fourrés dans lesquels elle essaye de se faire discrète... Enfin discrète comme des éléphants

C'est alors que des membres du personnel viennent me chercher ils ont trouvé une chauve-souris, dans un arbre, magnifiquement camouflée dans ses ailes orangées qui la font passer pour une feuille morte

La nuit tombée, un visiteur vient tondre la pelouse devant notre tente




Encore une fois, les gardes qui surveillent le camps viennent me chercher et nous partons au beau milieu de la nuit en direction des poubelles du camp Où une surprise nous attend

De bon matin, nous avons beau chercher, pas d'hylochère en vue, mais un singe curieux et deux éléphants

Nous continuons en direction du sud en longeant le parc et la frontière congolaise. Nous croisons plusieurs espèces

Les célébrités du coin sont les lions qui, comme leurs cousins les léopards, aiment lézarder sur dans les arbres Nous aurons la chance de croiser deux lionnes à bonne distance !
Attention, il faut repérer les bouts qui dépassent