SUJET : Australie, une affaire de poche !

A l'entrée du parc nous croisons quelques volants...

Et une nouvelle espèce de marsupial au doux nom de wallaby jolie-face en anglais. Évoluant le plus souvent en groupe, le wallaby de Parry mesure moins d'un mètre pour une petite vingtaine de kilogrammes.
Le mots wallaby, issu de la langue des aborigènes de la régions de Sydney, désigne d'ailleurs la plupart des macropodidés (gros pieds) de taille moyenne sans parfois de réel lien phylogénique.

Autre rencontre à poil en cette journée dans le parc, toujours chez les wallaby, plus sombre et surtout bien plus solitaire que son cousin à jolie-face.

Petit retour chez les oiseaux...

Ben dis donc vous chômez pas question rencontres animalières Et la vue d'entrée du parc donne sacrément envie... pas trop chaud la petite dans cet environnement ? Elanion d'Australie, Colombine longup et Tourterelle tigrine sont mes photos favorites pour le moment. Quant au Polochion criard, au nom quand même bien étrange, sa physionomie pourrait concurrencer le Marabout dans les oiseaux comment dire, les moins beaux non Quelle tête bizarrement proportionnée c'est un nécrophage ?

Ben dis donc vous chaumez pas question rencontres animalières

De là à dire que l'Australie est un pays riche en biodiversité il n'y a qu'un pas, que je franchis avec grand plaisir

Le polochion ( on est d'accord sur l'originalité du nom ) est un proche parent des méliphages et, comme eux, il se nourrit surtout de nectar de fleurs même si un petit insecte de temps en temps ne fait pas de mal
Pas de souci pour le séjour en famille, l'avantage du van c'est qu'on a toujours un lit pour les siestes de la petite et des parents !! Nous avons eu la chance de ne quasiment pas croiser de moustiques ou d'autres bébêtes pas toujours gentils avec les peaux tendres

Niveau technique, les parcs australiens sont, pour ceux que nous avons pu parcourir, le plus souvent en poussette, extrêmement bien aménagés, donc très pratique

Il y a quand même quelques passages techniques

Nous continuons notre parcours dans le parc et rencontrons notre premier reptile

De retour avec les oiseaux du parc

Plus près de l'eau,

La journée touche à sa fin lorsque nous sortons du parc en direction du camping, où par chance, un guide propose une sortie de nuit à la recherche des "écureuils volants"

Nous réentrons dans le parc la nuit venue et les rencontres ne tardent pas. Les planeurs sortent tranquillement de leurs cachettes nocturnes pour rejoindre les cimes des arbres les plus hauts. Soudain ils s’élancent et planent une cinquantaine de mètres au dessus de la rivière afin de rejoindre les eucalyptus qui leur serviront de diner

La première espèce que nous croisons est également la plus grande, 40cm de long auxquels s'ajoutent 50cm de queue le tout pour un kilo et demi. Comme tout bon marsupial, la femelle grand planeur possède une poche (marsupium) dans laquelle l'unique jeune passera les 4 premiers mois de sa vie.

Manque de lumière oblige, la vidéo remplace la photo.

Deuxième rencontre originale de la nuit, toujours chez les "glidders", le planeur à ventre jaune. Plus petit que son cousin et moitié moins lourd, il est facilement reconnaissable au cri rauque qu'il produit et laisse des traces très visibles sur l’écorce des arbres qu'il ébrèche en quête de sève sucrée.

Nous aurons également l'occasion d'apercevoir de loin un micro flash blanc qui s'avère être selon le guide l'acrobate pygmée, le plus petit des planeurs australiens.

Couché tard et réveil matinal en quête de nouvelle rencontre, je me dirige vers la rivière qui coule au bord du camping. Je me pose sur une vieille souche au bord d'eau lorsque des bulles percent la surface et semblent trahir la présence d'un "farfouilleur" aquatique




Preuve de l'humour de dieu pour certains, l’ornithorynque n'est pas un marsupial ( pas de poche ) mais un monotrème. La femelle pond donc des œufs, le plus souvent deux, qui après avoir commencé à maturer une trentaine de jours dans l’utérus, sont pondus puis couvés encore dix jours. Les petits naissent nus et passeront trois à quatre mois avec leur mère dans le nid souterrain que la femelle creuse au bord de la rivière. Monsieur, dépourvu de fibre paternelle, ne s'occupe pas des jeunes.
Tout aussi surprenant, ils utilisent l'électrolocation pour repérer les invertébrés aquatiques cachés dans le sédiment qu'ils consomment en quantité importante. Les jeunes possèdent également un aiguillon venimeux à la base du talon pour se protéger des prédateurs, celui-ci disparaît uniquement chez la femelle.

De nouveau sous la lumière du jour, les oiseaux réapparaissent