SUJET : Festival de MONTIER-EN-DER 2022

Merci Bernard et Patrice pour cette présentation qui me donne encore plus de regrets.
Quelle biodiversité dans cette expo et que des photos de grande qualité.
Si en plus il y a eu beaucoup de visiteurs, une belle réussite.

Merci pour le making off de l'expo

Mais que serait Montier sans ses grues, et du levé de ces dames. Enfin on ne parlera pas du jeudi, ni du vendredi, ni même du samedi, qui a brillé par l'absence de lumière.
Par contre le dimanche... Pas beaucoup de grues (environ 24300), mais une lumière d'enfer

voici ma modeste contribution pour l'ambiance exterieure

Merci Cath pour ces magnifiques images au lever du soleil

C'est vrai que la météo de cette année fut digne de ...Montier

Merci au participants pour cet excellent reportage qui montre bien le succès de cette première exposition pour Wilipi.
Une chose est sûre, nous ferons encore mieux la prochaine fois.

Hello !

Un grand merci à vous tous pour cette superbe expo ! Je suis très content d'avoir pu me glisser dans le coffre de voiture de Patrick et Oliver pour les accompagner cette année. J'ai appris plein de trucs grace à eux (rah les analyses de Patrick sur les compositions de Steve Mc Curry ) et j'ai été ravi de retrouver les piliers de wilipi que je n'avais pas vu depuis bien trop longtemps ! On se perd si facilement de vu hélas...

Merci à tous pour ce compte-rendu de notre première expo Wilipi ! sans parler du travail en amont dont je ne me rendais pas bien compte...
Je regrette beaucoup de ne pas avoir pu m'y rendre pour admirer les belles photos sélectionnées, mais surtout pour revoir les uns et rencontrer (enfin) les autres !

Aussi étonnant que cela puisse paraître, il n'y avait pas que notre expo à Montier. Un petit jeune, Steve McCurry (cliquer pour plus d'infos) avait les honneurs de la Halle aux Blés où sa petite exposition a bien plu à certains, dont un petit jeune de passage qui m'évoque vaguement quelqu'un, pas à vous ?


Non, sérieux, c'était somptueux, magnifique, enthousiasmant (décourageant aussi ? même pas !), malgré certaine polémique, je considère ce Monsieur comme Un Grand Monsieur De La Photographie (avec plein de majuscules partout, il faut ça).

Pour les malheureux qui vivent dans de lointaines merveilleuses contrées, comme Nico et Dietmar (on les plaint ! En fait, non, on les envie !) ou qui ont eu des empêchements de santé (zona, et là on le plaint vraiment) ou de travail, ou de distance, je vais essayer de placer en format 900x600 les photos exposées (mais j'en ai égaré, mon DD doit être un bon peu trop bo..ique - et non, ce n'est ni borique ni botanique ni bolchevique, je ne fais pas plus de chimie ou de phytologie que de politique sur Wilipi)...

Commençons par notre très regretté ami, Paul Casabianca, qui nous manque tous les jours :



Pour pêcher une dizaine de poissons lors d'une seule plongée en mer, les macareux moine (Fratercula arctica) ont la particularité́ d'avoir une langue musclée et rainurée, maintenant ainsi sa pêche au fil des captures. En voici un lors d'une halte sur un rocher avant d'aller nourrir sa progéniture dans son terrier.



De nombreux pingouins torda (Alca torda) s'accouplent et nichent sur les falaises du nord-ouest de l’Écosse. Les parades amoureuses permettent d'apercevoir l'intérieur du bec d'un jaune flamboyant. Un beau spectacle pour qui n'a pas le vertige au bord de ces falaises.




La sterne pierregarin (Sterna hirundo) est une visiteuse de nos régions d'avril à septembre. Elle vient nicher, protégée sur des îlots des fleuves, cours d'eau ou marais. Une vision perçante lui permet de pêcher sa nourriture en plongeant vers l'eau d'une dizaine de mètres. Ici en position de repérage, en vol quasi-stationnaire.

Les photos de Patrick


Le Pique-bœuf à bec jaune est un oiseau nettoyeur de mammifères, à la recherche de parasites, en particulier sur les girafes. Mais ce petit girafon a préféré sauter et jouer avec lui ! Ce type de comportement entre deux espèces est toujours photogénique !




La Grande Aigrette, appelée quelquefois héron blanc, est le plus grand des hérons et aigrettes d'Europe. Généralement d'un large spectre alimentaire, celle-ci cherchait dans le marais sa nourriture en ce matin froid d'hiver. Un blanc sur blanc intéressant pour le photographe.



Les papillons ont besoin de compléter leur alimentation classique avec des nutriments qu'ils trouvent dans le liquide lacrymal de mammifères, de crocodiles, ou encore de tortues, ici des tortues de l'Amazone à taches jaunes. Ce phénomène d'interaction entre ces espèces s'appelle lacryphagie.

Les photos d'Yvon

Un soir d’orage dans la réserve de Masai Mara. La lumière est fantastique. Pressés par le temps et le ciel de plus en plus menaçant, nous cherchons un sujet, le plus insignifiant, le plus petit soit-il. Et cet éléphant surgit au bon moment sous l’arc-en-ciel juste avant que la pluie diluvienne n’engloutisse le paysage.




Embarqués dans un Zodiac, nous naviguons au fond d’un fjord. La mer attaque et ronge le glacier par sa base, l’eau froide de la fonte du glacier descend vers le fond, faisant remonter une eau plus chaude. Ce brassage charrie des nutriments qui favorisent le développement du plancton et de tous ses consommateurs. Une faune qui attire de plus grands prédateurs, dont les mouettes tridactyles. Elles plongent à la base du glacier, parfois au péril de leur vie, indifférentes qu’elles sont aux éboulements de pans du glacier.

Olympus OM1 (µ 4/3) M.Zuiko Digital ED 40‑150mm F2.8 PRO




Confondue (trop) souvent avec sa cousine la Grue couronnée, notre Majesté s’en distingue par son cou gris et non noir, par sa grande caroncule-bavette rouge et par la tache sur les joues, blanche avec un soupçon de rouge en dessus alors que la Grue couronnée a une tache sur les joues qui est blanche et rouge par moitié avec le rouge en dessous.
Mais tout cela a bien peu d’importance quand arrive le moment de la parade.
Monsieur se lance alors dans une cour ardente à Madame ou vice-versa (il n’y a pas de différence d’aspect entre les sexes), les cous (gris donc) se frôlent, des bisous sur le bec s’échangent, il est grand temps de se battre pour la vie et de contrecarrer le déclin de l’espèce. La diminution de ses territoires, le trafic illégal d’œufs et d’oiseaux ont en effet conduit la Grue couronnée au statut préoccupant d’espèce en danger.

Les photos de Xavier


Le péripate mesure une dizaine de cm de long. C’est un véritable fossile vivant. Notre guide n’en avait vu qu’une seule fois dans sa vie! Les péripates (Onychophora) sont un taxon proche des arthropodes (Insectes, Arachnides, Crustacés) avec lesquels ils partagent certains traits: corps segmenté,
exosquelette contenant de la chitine, etc. Le nom français vient de l’ancien grec peripatein, “se promener”, comme les philosophes péripatéticiens donc et d’autres…
Ce sont des prédateurs voraces et exclusivement nocturnes. Leurs proies sont d’autres invertébrés. Ils rampent furtivement vers leur proie puis la palpent très doucement avec leurs antennes. Si elle leur convient, ils l’immobilisent au moyen de puissants jets de mucus gluant. Ils injectent alors leur salive toxique qui tue la proie et commence le processus de digestion externe. Ils continuent de baver sur la proie pour accélérer le processus, puis réingèrent leur mucus avant de poursuivre le repas.
Bon appétit !




C’est une des grenouilles les plus rares au monde, elle est en danger critique d’extinction. Je l’ai photographiée dans la réserve du CRARC, là où la BBC a tourné un épisode de “Planet Earth”.
C’est la star de l’endroit, la réserve a été créée pour elle. Par rapport aux rainettes similaires (Phyllomedusinae) du Costa Rica (dont LA fameuse rainette aux yeux rouges), elle se distingue par l’absence totale de palmure entre les doigts. Ses énormes yeux gris lui ont valu le qualificatif de « lémur ». longueur. Taille entre 30 et 45 mm, femelles plus grandes que les mâles. Celle-ci fait moins de 4 cm de long, c’est probablement un mâle.




Petite grenouille (moins de 3 cm) de la famille des Centrolénidés ou Grenouilles de verre : sur la face ventrale la peau translucide laisse voir les organes internes.
Les mâles de cette espèce portent un éperon sur l’avant-bras (absent ici, c’est une femelle). Ils sont très territoriaux et défendent un petit bout de territoire le long de la rivière à coup de vocalises « dik ! dik ! dik ! » et peuvent s’affronter comme des lutteurs, s’agrippant par les bras. Les luttes peuvent durer jusqu’à une demi-heure !

Mes (fielleuses) remarques d'expo :

Commensalisme animal
Une photo qui a eu beaucoup de succès malgré son format réduit (A4). Les papillons lacryphages appartiendraient au genre Morphée, ce qui est d'une capitale importance comme l'a fait remarquer une pédsavante visiteuse...

Péripate
Invraisemblablement le péripate n'a pas eu qu'un grand succès d'estime, deux parmi les centaines de visiteurs le connaissaient très bien. Pas des voisins de quartier, mais des savants (non pédants), un sympathique jeune homme, assurément futur biologiste de valeur, et un monsieur plus âgé, agrégé, ancien professeur à la faculté et inspecteur général de l'enseignement, tout aussi sympathique.

Grenouille de verre
Un des rares ratés d'un photographe généralement bien doué, voire très bien doué. Comme tout un chacun le sait, la grenouille de verre ne verre que ventralement. Et a le dos totalement opaque. Et son (presque) principal autre intérêt, c'est l'éperon cubital qui orne le coude du mâle.
Et là, qu'avons nous ? Une grenouille prétendument (mais je consens à croire la parole d'un ami) de verre photographiée de dos, et une grenouille femelle qui plus est ! Soyez bons comme je le suis, j'ai pardonné à notre ami sans doute perturbé par la prévision du prévisible fiasco de son équipe préférée (le pauvre est belge) à la Coupe du Monde 2022...

Bon, sérieux, les deux grenouilles et le péripate ont très bien marché, si j'ose cette expression... Merci Xavier pour ces remarquables et très remarquées photos (et vous aurez votre juste revanche ! Un jour...)

Merci Bernard pour exposer cette fabuleuse expo. (vu les premiers échantillons, je ne doute pas que les suivantes seront du même acabit). Joli cadeau pour ceux qui n'ont pu être présent, dont ma pomme.

et là on le plaint vraiment

ça va beaucoup mieux, et le mois qui vient de s'écouler devrait passer du côté des mauvais souvenirs...