SUJET : Svalbard, 80° Nord

Et que donne le "petit cétacé" en terme de chatouillement des papilles nasales?

La mère est repue et semble s'installer pour une sieste. Elle garde quand même un œil sur ses rejetons.
Nous resterons presqu'une heure sur place. Les deux goinfres n'ont pas bouger. En quittant, le bateau permet d'avoir les trois sur la même photo

Nous voilà sur l'île d'Ytre Norskoya, haut lieu de l'activité baleinière pendant de nombreuses années. Au XVIIe, les Hollandais y implantèrent des fours dans lesquels les marins fondaient la graisse du cétacé.
Nous marchons sur un tapis de mousses duquel émergent quelques saxifrages violettes. Par endroit le sol bombé indique le dégel du permafrost, signe du réchauffement climatique.
Puis nous montons jusqu’à un point de vue situé au sommet de l’île qui permettait aux baleiniers de repérer leurs proies.

Au sommet, en regardant vers le nord, il n'y a plus que mer et banquise un peu plus loin. Le pôle est à un millier de km.
A nos pieds, dans la falaise, il y a du beau monde à plumes.
Ici les macareux ne nichent pas dans les terriers. Ils sont obligés de trouver des petites grottes dans les rochers.






Quelques mergules de passage

En redescendant, ce sont les goélands bourgmestres qui se montrent.





La journée se termine, encore une fois bien remplie.
Une longue nuit de navigation attend l'équipage. Le Capitaine et Jordi ont décidé de profiter d'une météo clémente dans l'Est du Spitzberg d'y aller directement.
Pendant notre sommeil nous passerons le 80^ème parallèle.

Extra les ours

Toujours un régal de suivre les flots du grand nord
Merci du voyage

Décidément, les macareux et les mergules sont toujours aussi chouettes.

Le petit cétacé a l'air faisandé à souhait, on dirait un vieux tapis effiloché sur lequel une grosse bougie a copieusement coulé ; tu aurais pu nous en ramener un morceau
Macareux et Mergules sont plus agréables à regarder ; les Mergules sont très mignons. Ils volent bien avec des ailes aussi petites ?

Sans moi, Michel, pour le morceau de baleineau, je ne dois pas avoir lles mêmes goûts culinaires que Dietmar : Sinon, je suis partant pour continuer à me délecter du carnet tant qu’il n’est pas question de manger du cétacé faisandé…

Comme vous Olivier et Dietmar, c'est toujours un régal de photographier les macareux et mergules. Sur tout dans la falaise, on avait une bonne approche et un bel arrière plan, à condition de n'être pas sujet au vertige.

Ils volent bien avec des ailes aussi petites ?

. J'ai trouvé leur vol plutôt efficace quand ils volent en groupe. Ils doivent dépenser pas mal d'énergie.

Le régal ce n'est pas pour tout le monde. Pourtant la chaîne du froid est respectée, il est certainement moins faisandé que les requins islandais D'ailleurs les oursons, pour respecter cette chaîne du froid, mangent directement dans le frigo.

A notre réveil, le bateau est en vue de notre destination du jour : Alkfjellet. Nous sommes passé sous influence des courants arctiques. Le froid se fait sentir 2°C.
(Note : Cet été j'ai exposé quelques photos de ce voyage. Une visiteuse, qui a fait le même voyage au mois de juin sur le Rembrandt, m'a dit que cette zone était bloquée par la glace)
Le Rembrandt s’approche à petite allure d’une falaise impressionnante de plusieurs centaines de mètres. Par endroit, les glaciers tout aussi abrupts comblent les vallées qui descendent jusqu’à la mer. Le front du glacier est impressionnant par sa taille, les alcidés commencent à apparaitre dans le paysage.

Un peu plus loin, l’animation se fait de plus en plus dense dans le ciel. Des milliers de guillemots de Brünnich vont et viennent. La falaise est remplie d’oiseaux, les guillemots se sont installés en rang serrés sur de petites terrasses à peine assez larges pour tenir debout. La colonie est estimée à 60 000 couples.







Dans une des rares zones herbeuses, une colonie de mouettes tridactyles s'est installée. Elle est harcelée par les goélands bourmestre.

En étant proche de la falaise, les guillemots sont partout sur l'eau, dans la falaise et dans les airs. L'occasion de tirer quelques gros plans. Le guillemot de Brünnich se distingue par la ligne blanche sur la mandibule supérieure.

Pour vous montrer la densité de guillemots dans la falaise avant de quitter la zone.








Et en s'éloignant il y en a encore...

densité façon HLM!