SUJET : Ecuador, encore!

Pareil ! ça donne envie de retourner en Équateur continental, quatre jours c'était vraiment court !

(HS) Je mets quoi comme lieu pour le jardin ? et stp, attention aux numéros cf le sucrier...

Catherine,

Je mets quoi comme lieu pour le jardin

Route entre San Isidoro et Coca Je n'ai pas mieux.

Rassurez-vous, il ne nous a pas fallu 1 mois pour arriver à Coca pour embarquer vers l'Amazonie mais pas mal d'occupation en ce début d'été. Bref nous arrivons en ville pour un 1er retour à la presque civilisation en attendant de prendre une barque superbement motorisée pour 2 heures de navigation sur le Napo en direction de l'Est pour descendre le fleuve. Nous croisons de multiples embarcations multiusage aux couleurs pittoresques en chemin.

294. Fleuve Napo


Nous allons passer 4 nuits sur place (au lodge pas sur le beteau vert et bleu ). Il existe quelques lodges gérés par les communautés locales le long du fleuve qui tentent de protéger la forêt riche en hydrocarbures du parc Yasuni.

295. Fleuve Napo


Cette photo est prise à environ 45 minutes de navigation du lodge.

Toutefois à notre arrivée, le site est superbe. Depuis le fleuve nous débarquons pour 1km de marche qui nous met dans l'ambiance. Distribution de bottes caoutchouc. Il a tellement plu en amont du fleuve, que le niveau du Napo est monté de 20-30 cm dans les terres. Ca se voit! Notre marche a lieu dans la gadoue en direction d'un canal ou nous embarquerons sur notre pirogue. A partir de maintenant tout se fait à la rame. Le canal débouche sur la superbe lagune "alcaline" Pilchicolcha.

296. Lagune Pilchicocha


et le débarcadère du lodge qui fait aussi office de salle de petit-déjeuner et de déjeuner.

297. Lagune Pilchicocha


298. Lagune Pilchicocha


Le choix entre les différentes options de logde se fera par la proposition d'un des sites de nous allouer notre propre pirogue et notre guide sur place. Le programme est assez formaté et les guides se répartissent les touristes pour éviter de se retrouver dans les mêmes zones de jungle ou de lagune au même moment. Nous cotoierons toutefois pas mal de monde. Notre lodge a la particularité d'avoir un pont suspendu au dessus de la canopée. Mais nous apprenons qu'il sera impossible d'y aller seul si on veut y retourner en dehors des périodes accompagnées. Il y a 30-40 minutes de marche sur des sentiers étroits et glissants sur lesquels se baladent trop de bestioles piquantes voir plus.

Jean-Christophe écrit: Rassurez-vous, il ne nous a pas fallu 1 mois pour arriver à Coca

Non, il vous en aura fallu deux !
L'essentiel est qu'on reprenne ce superbe voyage avec toi. Je suis curieux de savoir ce que vous avez vu dans cet environnement de jungle où il ne doit pas être aisé de repérer les animaux...

Bon, super, on repart
Question climatique : chaud et humide sans doute, mais à quel point ?

Question climatique : chaud et humide sans doute, mais à quel point

au point de non retour

Disons qu'à bord du bateau qui va vite, la brise est la bienvenue. J'ai aussi compris que retourner à la passerelle au dessus de la canopée ne servait à rien après 8h30 En Afrique, on ne fait plus de clichés après 10h car la lumière est trop dure mais on y voit encore quelque chose. Dans la forêt tropicale, on ne voit plus rien.

L'après-midi de l'arrivée est consacré à prendre ses marques et la température ambiante avec une 1ère marche. Entre les bottes caoutchouc et les ponchos nécesssaires en cas de déluge et les 35-40 °C, nous nous dirigeons un peu au hasard. Pas trop de photo. Je n'ai pris que la grosse artillerie. Les photos à l'iPhone ne rendent pas trop mais nous croisons une foultitude d'araignée, fourmis et autres bestioles à pattes et ailes. je n'ai pour ma part retenu que les "bullet ants" qui font aussi mal qu'une balle de fusil quand elles piquent (je n'ai pas testé) et les fourmis qui cultivent des champignons à partir des feuilles découpées.

Le guide est d'un très bon niveau.

Donc le 1er matin est dédié au pont sur la canopée. Nous somme sur site dès 6h30. Escalade de la tour principale à 30m de haut (c'est haut) et puis environ 300m de passerelle interrompue par une plateforme à mi chemin et une plateforme en bout de trajet. Même si la passerelle surplombe la cime, elle reste assez éloignée des branches. Mais bon, avec les jumelles et un peu de patience, on y arrive (à main levée)

299. Calliste à ventre jaune (Tangara xanthogastra)


300. Tyran oriflamme (Griseotyrannus aurantioatrocristatus)


Catherine, tu croyais avoir touché au but avec le Grimpar?

301. Toucan à bec rouge (Ramphastos tucanus)


un peu loin ...

302. Tamatia pie (Notharchus tectus)


303. Calliste à sourcils clairs (Tangara callophrys)

304. Cassique huppé (Psarocolius decumanus)


305. Cassique roussâtre (Psarocolius angustifrons)


306. Cabézon doré (Capito auratus)


307. Cabézon doré (Capito auratus)


308. Araçari multibande (Pteroglossus pluricinctus)

309. Cotinga de Cayenne (Cotinga cayana)


L'araçari se rapproche

310. Araçari multibande (Pteroglossus pluricinctus)


311. Araçari multibande (Pteroglossus pluricinctus)


idem pour le toucan

312. Toucan à bec rouge (Ramphastos tucanus)


313. Calliste masqué (Tangara nigrocincta)

Encore une sacrée variété et de beaux clichés malgré l'éloignement. Ils auraient pu mieux concevoir leur passerelle pour qu'elle soir plus proche des arbres ...

Je suis d'accord Dietmar. Ils ont une passerelle d'observation située "à l'intérieur" d'un arbre dans un autre coin du parc et la proximité y est nettement meilleure même si on perd les toucans et araçari qui sont assez farouches.

Même si il y a de la distance, il y a de la diversité avec des espèces pas vues dans les Andes. Le compteur tourne

314. Trogon à queue blanche (Trogon viridis)


315. Trogon à queue blanche (Trogon viridis) de face pour nous faire admirer une belle couleur jaune et nous explique le pourquoi du comment de la queue blanche qu'on ne peut pas comprendre de dos


316. Araçari multibande (Pteroglossus pluricinctus)


qui s'approche...

317. Tyran quiquivi pitangua ( Megarhynchus pitangua ) Bravo Dietmar


318. Tangara des palmiers (Thraupis palmarum)

Oui, ça s'approche. Sympa l'araçari avec toutes ses bandes et son masque bleu.

Pour le tyran, j'ai un petit doute. Des quiquivi, j'en ai vus des tonnes quand j'habitais au Brésil (bien que je ne m'intéressais pas encore vraiment aux oiseaux) et il ne me semble pas qu'ils aient ce jizz. Avec ce gros bec un peu courbé sur le dessus, et un corps un peu plus petit, il me fait plus penser à un Tyran pitangua (Megarynchus pitangua). Mais ça mérite confirmation par plus expert que moi...

merci DIetmar. J 'ai changé la photo 317. Est-ce un meilleur angle? La partie supérieur du bec semble te donner raison mais la partie inférieur me semble trop plate et la bande noire qui passe par l'oeil n'est pas en forme de S sur la partie haute. Si c'est un "boat-billed", ce n'est pas un mâle qui aurait de l'orange sur la calotte. En plus, l'identification a été faite par notre guide qui était plutôt pas mauvais à partir de la géolocalisation. Les avis sont les bienvenus avec un angle supplémentaire

319. Tyran quiquivi (Pitangus sulphuratus)

Après la montée, la descente. Moins fatigante mais il fait chaud. Nous sommes les derniers sur la passerelle. Les autres sont déjà partis au petit-déj. Sur la route du retour, nous croisons un nouveau colibri. Autant dire que nous ne sommes plus dans les conditions des Andes avec des jardins biens disposés.

320. Dryade à queue fourchue (Thalurania furcata)


321. Douroucouli (Aotus nigriceps) dont le nom anglai sest "singe de nuit"


Super trognon. Vous avez vu les doigts?

322. Tamarin à selle (Saguinus fuscicollis)


PS. Pour les tamarins, j'ai perdu mes notes. Si vous avez un doute, n'hésitez pas.

et depuis l'embarcadère

323. Troglodyte à miroir (Donacobius atricapilla)

De retour à la chambre, des capucins festoient avec les bananes, 100% sauvage pour le coup

324. Saïmiri commun (Saimiri sciureus) ou encore Singe-écureuil commun ou Sapajou jaune


325. Saïmiri commun (Saimiri sciureus) ou encore Singe-écureuil commun ou Sapajou jaune


326. Saïmiri commun (Saimiri sciureus) ou encore Singe-écureuil commun ou Sapajou jaune


Très habile pour éplucher les bananes et ne fait pas dans le détail pour les engloutir

327. Saïmiri commun (Saimiri sciureus) ou encore Singe-écureuil commun ou Sapajou jaune


328. Saïmiri commun (Saimiri sciureus) ou encore Singe-écureuil commun ou Sapajou jaune