Nous arrivons au Hara Lodge du lac Langano un peu avant 18 heures.
Les formalités d'usage se passent comme d'usage. Nous y sommes habitués maintenant, c'est l'Afrique (éthiopienne de surcroit), oui, il y a bien aucune trace de la réservation (que nous avons payée, mais ça, c'est pour plus tard) pour nous d'un bungalow en bordure de lac, oui, certes, Catherine a correspondu par mail avec une dame de la compagnie à Addis Abeba, mais le lodge n'est pas au courant, il n'a pas de liaison avec Addis Abeba, voyez-vous. Pas grave, il y a de la place, quelle chance ! et nous héritons du bungalow 6, un peu plus loin du lac, mais avec une très belle vue, donc c'est l'
hakuna matata d'usage (fréquent).
Plus d'électricité après 20 heures dans les chambres, le groupe électrogène doit repartir à 06 heures, ce qu'il ne fera pas, mais
hakuna matata, nous pouvons charger les batteries toute la journée au restaurant. Pas de Wi Fi non plus, mais
h. m., quoi !
Le superbe environnement, avec le lac, des grands arbres qui doivent "fourmiller" de piafous le jour, un excellent repas, notre meilleur du séjour, avec du vrai pain et du beurre, et
ipso facto la promesse demain matin d'un petit-déjeuner d'anthologie (éthiopienne), un rendez-vous demain tôt, à 6 h 30 avec Abu, le jeune guide ornitho très sympa dont nous avons fait la connaissance ce soir, tout est réuni pour une bonne nuit de sommeil réparateur en attendant une journée grandiose !
PS : Catherine me fait remarquer que je ne vous ai pas parlé de la couleur rose du lac Langano. La discrète couleur rose visible sur les photos précédente n'est pas en effet due uniquement au soleil couchant, c'est celle du lac. Elle tient à la présence de micro-particules de latérite apportées par les tributaires venant des Arsi Highlands à l'Est.
Voilà, c'est dit...