SUJET : Un p'tit bout d'Antilles !

Hé oui, me revoilà, le baccalauréat est terminé, et il est en poche !
Adieu CNED au revoir cahiers scolaires !
Après 7 mois en Martinique, Pirates.com reprend du service. Mais avant retour dans le passé, il y a 8 mois en partant de Guyane…

7: 30, Justement avant le retour d'un climat moins clément, laissons-nous porter par le vent au sud de la chaîne des Antilles à 600 milles, vers l'île de Tobago. Environ 5 jours de traversée pour atteindre l'exotisme et assurément les destinations les plus populaires dans le monde. D'après les échos et les livres de croisières, le nombre de bateaux est en perpétuelle évolution, une petite angoisse, nous qui avons l'habitude de coins un peu isolés et sans grande fréquentation. Pour l'instant, nous profitons d'être loin du monde et des agitations humaines en savourant notre solitude de pleine mer, près de la nature et de cet Océan Atlantique si flegmatique à notre égard.
4 jours et 12 heures, la terre est à vue depuis deux heures, il nous reste 23 milles avant d'arriver. Une traversée comme l'on aimerait en avoir à chaque fois, pas un embrun ne sera venu mourir sur le pont du bateau tant la houle délicate a suivi le rythme régulier du vent. Quelques dauphins sont venus cadencer nos journées, deux daurades coryphènes s'amuser près du bateau, et quelques fous tournoyer autour de nous, quoi demander de plus ? Le Spinnaker s'est déroulé quand le génois, un peu trop lourd pour le vent devenu trop léger, préféra retrouver son enrouleur. De jour, tous les grains visibles se sont écartés à notre approche, de nuit, la voie lactée s'est dévoilée, des conditions idéales pour rejoindre la mer des Caraïbes.

Merci maman pour ce beau texte d'intro !


Quelques sternes et daurades peu farouches





Des nuages qui n'annoncent rien de bon...

22:00, notre cible est atteinte, pas sans mal nous avons trouvé une place pour loger notre ancre devant le port de Scarborough. Le mouillage n'est pas tellement étudié pour accueillir les voiliers, derrière une petite digue se trouve un débarcadère avec quelques bateaux de pêche et un poste de ''coast guard'', il faut trouver un espace dans ces parages pour jeter la pioche sans trop dépasser pour ne pas gêner les deux gros ferrys de l'autre côté de la baie, qui relient Tobago à Trinidad. Étonnés, nous sommes le seul voilier mais heureusement, nous ne voyons pas trop comment nous aurions pu trouver ancrage autrement. L'arrêt sera uniquement officiel, notre devoir de nous déclarer aux autorités locale nous amènera demain matin aux douanes et à l’immigration.

1 - Le port de Scarborough

Une fois les papiers remplis, nous partons pour Store Bay, dans le Sud-ouest de Tobago, ou nous y retrouveront nombreux bateaux que nous connaissions.
Depuis le temps, l’eau turquoise nous manquait ! Après plusieurs mois au Brésil et en Guyane, ça se comprend, non ?

Nous sommes accueillis par les frégates qui, d’un gracieux battement d’aile, effleurent la surface de l’eau, tandis que les pélicans bruns, d’une pulsation un semblant plus lourd, plongent comme des furies en tournoyant avant de s’écraser dans l’eau. La pêche n’est pas toujours fructueuse, mais ces gros oiseaux s’en sortent plutôt bien !

2 - Frégate superbe (Fregata magnificens)



3 - Pélican brun (Pelecanus occidentalis)



4 - Pélican brun (Pelecanus occidentalis)



5 - Pélican brun (Pelecanus occidentalis)

Ne nous attardons pas trop, les mouillages sont multiples et les paysages variés. La prochaine destination se nomme Castara Bay, un mouillage très agréable.

6 - Pirates.com au mouillage

7 -

Les frégates semblent beaucoup apprécier l’endroit, vous comprendrez mieux pourquoi en voyant ce qu’il y a dans l’eau.

8 - Frégate superbe (Fregata magnificens)



9 - Frégate superbe (Fregata magnificens)



10 - Frégate superbe (Fregata magnificens)

Voilà un récit et des photos que seuls les éternels voyageurs que vous êtes peuvent nous offrir !
Merci pour ce début particulièrement soigné, merci pour le privilège d'un carnet antillais depuis la mer !

Ah oui, complètement d'accord avec Marine !
Et je donne 18/20 à ta maman au bac français

Merci à vous deux !
Ça va lui faire plaisir Catherine le 18/20 !

Voici donc ce qui plaît tant aux frégates. C’est pour dire, tellement il y en avait de ces sardines, lorsqu’un banc passait sous le bateau, le sondeur annonçait 1 mètre de fond dans une eau profonde de 7 mètres !

11 - Sardine sp.



12 - Sardine sp.



13 - Sardine sp.

Une autre série de frégates…

14 - Frégate superbe (Fregata magnificens)



15 - Frégate superbe (Fregata magnificens)



16 - Frégate superbe (Fregata magnificens)

Waouh Magnifique et le N&B rend très bien pour les Sardines !
Merci Jonathan

Super Jonathan ton nouveau carnet
Le noir et blanc rend bien, mais je me demande si tu ne peux pas renforcer un peu le contraste, notamment sur la deuxième. Je me souviens de l'exemple de traitement proposé par Yvon pour donner beaucoup plus d'impact à la photo.
Et tes oiseaux en vol, beau piqué et excellent timing

Bravo pour les compo et les attitudes Jonathan,
super série sur les frégates et n'hésite pas pour d'autres dans le monde du silence !
Comme Dietmar, je pense que tu peux améliorer le rendu sur celles en noir et blanc.

Excellent, Jonathan, excellent !
Bravo pour le carnet, illustrations et texte. À ce propos, je donnerais une très bonne note de français à Mam an ! Tu as été et es à bonne école, je vois.

Merci à tous !

Le noir et blanc rend bien, mais je me demande si tu ne peux pas renforcer un peu le contraste, notamment sur la deuxième. Je me souviens de l'exemple de traitement proposé par Yvon pour donner beaucoup plus d'impact à la photo.

En effet Dietmar, ça rend carrément mieux !

n'hésite pas pour d'autres dans le monde du silence !

J'y suis presque Marine, il me faut trouver les espèces, un peu plus long quand il s'agit des poissons et co !

Tu as été et es à bonne école, je vois.

J'ai été, attends, je viens juste de finir Bernard !

Bon, pour la note, on compte pas l'orthographe, que j'ai corrigé, même si j'y ai laissé quelques fautes...

La suite bientôt ! Dirais-je plutôt, maintenant !